Le Soir Retraite : LIBRE D�BAT
Aide exceptionnelle


On pouvait lire, dans l��dition du 27 d�cembre 2011 en page 10, sous le titre : Rel�vement des pensions et allocations de retraite avec pr�cision que ce rel�vement est � la charge du budget de l�Etat en gros et gras caract�res ainsi que le satisfecit de la FNTR.
La question est de savoir si ces indig�nes, sans tendre la main, ont droit de b�n�ficier des richesses de leur pays de surcro�t producteur de p�trole dont le baril oscille entre 90 et 100 dollars au m�me titre que les travailleurs en activit� ? La r�alit� prouve que l�ex�cutif d�montre que ce droit ne les concerne pas, mais voit en cette cat�gorie uniquement des votants et au moment des �ch�ances �lectorales par crainte des abstentions, oui car ces vieux ex-b�tisseurs, au nombre de 2 400 000, par devoir, ont toujours fait la cha�ne devant les bureaux de vote avant m�me leur ouverture. Alors pourquoi les oublier juste apr�s, et lorsqu�il faut les aider, l�ex�cutif d�compte au centime pr�s, en comptable avis�, l�incidence financi�re pour argumenter la hauteur des taux � accorder, la consid�ration ou non de l�effet r�troactif ou encore le refus de tout all�gement en mati�re d�IRG. Sur ce, une v�rit� est l�, la crise alg�rienne n�est pas financi�re, mais d�hommes ; le pays est saign� par les scandales financiers, la mauvaise ex�cution des budgets, que ceux qui ont la charge des deniers publics ne donnent pas d�importance � une aust�rit� rigoureuse en mati�re de d�penses car les administrations sont devenues d�pensi�res � outrance, r�alisant des op�rations fictives. Que repr�sente l�incidence d�une augmentation digne et convenable aux retrait�s devant les g�chis pr�cit�s � titre d�exemple, sans faire de l�utilit� ou de l�efficacit� un crit�re d�appr�ciation positive ou n�gative. Alors qu�il n�est pas � prouver que les constats faits en mati�re d�absence de normes r�glementaires dans l�action de g�rer se traduit par un d�faut d�application, d�errements, de soins et d�attention chez les gestionnaires au lieu d��tre un sujet de pr�occupation pour eux. Pourtant, le pr�sident de la R�publique, que Dieu lui pr�te vie et sant�, c�est en �tant conscient de la situation de ces gens et convaincu de leurs besoins, qu�il a pris la d�cision de relever les pensions et allocations de retraite, de cr�er le Fonds national de r�serves des retraites en le finan�ant � hauteur de 3% de la fiscalit� p�troli�re au lieu de 2%, il a insist� quant � la lutte contre la fraude dans les d�clarations d'emploi qui privent la CNR d�importantes recettes. Je pense que les mesures exceptionnelles qu�il a initi�es au profit des retrait�s c�est pour l�am�lioration de leurs conditions de vie, en laissant le soin � l�ex�cutif d��tudier cette aide. Grande fut la surprise de constater que la montagne a accouch� d�un souriceau, malgr� les tapages m�diatiques, les d�clarations du ministre du Travail et de son DG de la s�curit� sociale qui consid�raient que les retrait�s auront une aide exceptionnelle, la FNTR et sa tutrice l�UGTA qui annon�aient plusieurs revendications (taux de rel�vement 40%, suppression ou abattement de l�IRG, majoration pour le conjoint � charge, avec effet r�troactif de 2010, etc.) qu�en est-il de tout cela ? Que dire si ce n�est le m�pris que marque l�ex�cutif envers ces pauvres ex-travailleurs qui ont construit et particip� � l��dification de notre Alg�rie, parti de rien au stade actuel, du manuel � l�informatique, nos parents ont men� le djihad asghar, en lib�rant le pays du colonialisme, nous avons pris la rel�ve en menant le djihad akbarqui consistait en la reconstruction du pays et nul ne peut mettre en doute cela, car les meilleurs b�tisseurs sont ceux qui avec leur certificat d��tudes et ceux illettr�s qui ont relev� le d�fi � l�ind�pendance. Ces travailleurs exemplaires, qui ont servi leur pays avec d�vouement et abn�gation sans jamais exiger de contrepartie, personne ne peut nier ou ignorer leur amour et leurs sueurs pour avoir r�ussi � atteindre le niveau et la sant� du pays o� l�ex�cutif actuel l�a trouv�. Aujourd�hui malades, �puis�s, n�cessiteux mais n�ont pas demand� d�aum�ne, mais juste ce qui leur faut pour finir leur vie avec un respect d� � leur �ge et � leur pass� professionnel pour leur loyaut� pour les services qu�ils ont rendus au pays, aux gens et vis-�-vis d�eux-m�mes.
�L�espoir des retrait�s est devenu d�ception�
Ce n�est pas les 63 milliards repr�sentant l�incidence financi�re pour la prise en charge de ce rel�vement des pensions et allocations de retraite qui causeront un trou dans le budget de l�Etat, puisqu�il a accord� des augmentations � tous les fonctionnaires avec des taux allant de 40 � 100%, tant mieux pour eux, aux d�put�s et s�nateurs jusqu�� 300 et 400%, avec pour date d�effet janvier 2008, sans que cela ait pos� le probl�me de couverture financi�re. Que repr�sente l�incidence pour une augmentation digne et convenable aux retrait�s devant les g�chis dans l�ex�cution des budgets de fonctionnement, d��quipements et d�investissements par les administrations, il n�est pas � prouver que les constats faits en mati�re d�absence de normes r�glementaires dans l�action de g�rer se traduit par un d�faut d�application, de soins, d�errements et d�attention chez les gestionnaires au lieu d��tre un sujet de pr�occupation pour eux. Voil� o� va l�argent ce n�est nullement les retrait�s qui gr�vent le budget de l�Etat. La situation actuelle d�montre que la crise alg�rienne n�est pas financi�re mais d�hommes, le pays est touch� par des scandales financiers, la mauvaise ex�cution des budgets de l�Etat, du fait que ceux qui ont la charge des deniers publics n�assurent une politique d�aust�rit� rigoureuse, les administrations sont devenues d�pensi�res � outrance, des autorisations de programme consid�rables. Alors que l�Etat doit veiller aux d�penses inutiles, sans opportunit� ni priorit� ni urgence. Cela �tant une recommandation du pr�sident de la R�publique. Par ailleurs, la FNTR et sa tutrice n�ont pas d�fendu avec force les points inscrits � l�ordre du jour de la tripartite concernant les retrait�s, puisque les seuls b�n�ficiaires sont les entreprises avec l�obtention de leurs revendications et d�autres gratifications de l�Etat telles que les facilit�s fiscales, dettes etc. Donc, nos soi-disant repr�sentants n�ont pas � �tre satisfaits et que s�il y a une personne � remercier c�est bien le pr�sident de la R�publique... En conclusion, messieurs de la FNTR et de l�UGTA, la raison qui a motiv� votre satisfecit en d�clarant que les retrait�s ont �t� r�habilit�s dans leur dignit� avec ce rel�vement, d�trompez vous, car l�espoir des retrait�s est devenu d�ception, donc leur dignit� n�a vraiment pas �t� r�habilit�e. Il est vrai, qu�entre l�actif pour lequel on fait tout et le retrait� pour lequel on ne fait rien, la diff�rence existe, car � l��tage o� se trouvent nos repr�sentants, ils ne g�rent que leur quotidien pour assurer leur avenir. Continuez � g�rer vos si�ges, en vous maintenant, avec des d�tachements � vie, les salons que vous fr�quentez sont tellement moelleux qu�il vous est difficile de vous en passer, profitez-en avant que le jour de votre mise � la retraite n�arrive. Et enfin, aux d�put�s qui ont vot� le texte interdisant l�importation de la friperie en privant les massakine, sachez messieurs que les magasins de friperie sont les magasins Dior pour les retrait�s et les petites bourses. La production nationale, il lui faut une solide concurrence pour une am�lioration de la qualit� et du prix qui sera � la port�e de cette frange pas une politique de protectionnisme faisant de la production nationale une entit� sinistr�e ou handicap�e tenue en vie par une perp�tuelle r�animation. Je pr�f�re m�arr�ter l� car il y a tellement de choses � dire.. Je ne saurai terminer sans remercier vivement, M. Ali Brahimi, d�put� de Bouira, ainsi que ses quelques coll�gues, cosignataires, pour avoir interpell� le gouvernement pour s�expliquer sur la situation des retrait�s, encore faut-il que l�interpell� r�ponde s�agissant de retrait�s tout est possible..
Ammari Ali, retrait�, El-Affroun

A nos lecteurs
�Le Soir Retraite� du mardi 21 f�vrier 2012 n�est pas paru pour des raisons d�abondance de mati�re. Toutes nos excuses � nos lecteurs.

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