Actualit�s : ORAN FACE � L�INS�CURIT�
Une situation pr�occupante


Braquages de bijouteries du centre-ville en milieu de journ�e, braquages de commer�ants- grossistes �galement en plein jour, agressions avec violence sur des hommes et des femmes sans distinction, et ce, dans les rues passantes de la ville d�Oran.
Les quartiers p�riph�riques, les agglom�rations secondaires sont des lieux de th��tre de cambriolages, mais surtout d�agressions avec armes blanches. Portables, sacs � main, bijoux m�me en toc, sont la cible de voyous qui s�vissent � plusieurs, quels que soient l�endroit, l�heure et parfois avec une audace et un calme qui fait froid dans le dos. La situation d�ins�curit� a atteint un tel degr� que dans les discussions, les termes de �sioufa-bouchia � sont ceux qui reviennent le plus en ce moment dans les rues d�Oran : �J�ai peur chaque matin quand je dois tout simplement me rendre � l�arr�t de bus pour aller au travail. Il y a deux jours, une �tudiante s�est fait agresser par deux individus qui sont partis calmement !�, t�moigne une m�re de famille. Aux rues Larbi-Ben-M�hidi, Khemisti ou encore l�avenue Loubet, il n�est pas rare d�entendre parfois brutalement un cri d�une femme qui vient d��tre prise � partie par des agresseurs. Tout comme les courses-poursuites qui se produisent, dans les ruelles adjacentes pour tenter de rattraper des agresseurs souvent jeunes. Ha� Emir Abdelkader, paisible bourgade � quelque 7 km d�Oran mais rattach�e � la commune de Sidi Chahmi, qui ne dispose ni de si�ge de S�ret� ni de poste de gendarmerie, est devenu le terrain de chasse de bandes de malfaiteurs venues de grands quartiers d�Oran. Depuis peu, ce sont deux � trois agressions avec violences et coups qui s�y produisent chaque semaine. Un ph�nom�ne nouveau pour les habitants de cette agglom�ration, jadis, r�put�e pour �tre calme et tranquille. L�on pourrait �num�rer � sati�t� les t�moignages de victimes d�agressions avec violence, et c�est ce dernier aspect qui inqui�te le plus comme le prouvent les statistiques de la S�ret� de wilaya. Rien que pour le mois dernier, l�on a enregistr� 1 050 affaires li�es � la criminalit� dont 688 concernant des vols et 382 agressions avec coups et blessures volontaires. Dans la majorit� des cas, ces agresseurs s�vissent en bandes et sont des r�cidivistes. Jusqu�au ministre de l�Int�rieur qui, ce jeudi � Oran, d�clarait que la criminalit� primaire � Oran posait un vrai probl�me et qu�il fallait agir s�rieusement. Pour l�heure, la psychose et le sentiment d�ins�curit� qui se r�pandent de partout, sont la source d�un profond malaise g�n�ralis� dans la population.
Fay�al. M

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable