Le Soir Retraite : T�MOIGNAGE
�Aucune �quit� dans ce pays, nous l�avons compris�


Ayant lu l�article paru dans votre quotidien du 12/07/2011 de M. Kouadri Habbaz (El Marsa, Alger), relatif � la prime de d�part en retraite, j�ai compris tout de suite que je n��tais pas le seul l�s� et la �ni�me victime des employeurs.
Mais mon cas est tout autre, car durant toute ma carri�re professionnelle � plus de 40 ann�es � et particuli�rement mes derni�res ann�es d�activit�, je me suis sacrifi� pour le fauteuil sur lequel sont assis ces ministres du gouvernement, qui leur sied � merveille, et qui s�en foutent royalement de leurs concitoyens (qu�ils mangent � leur faim ou qu�ils cr�vent ne les d�range nullement).

En ce qui me concerne, j�ai �t� victime d�une d�lation, et ce, dans l�exercice de mes fonctions (dont rapport archive joint) envers M. le P-DG de l��poque et � mon sens que la justice n�a pas trait� d�une mani�re �quitable. Premier d�ni (moi partie civile devenue contre le cours des choses t�moin � charge) pour avoir �t� remerci� de la sorte (enqu�te effectu�e par le journaliste du quotidien Libert�durant plus d�un mois et qui a donn� des r�sultats probants de ce qui a �t� colport� dans mes �crits). L�enqu�te termin�e, j�ai pris le t�l�phone pour m�enqu�rir des r�sultats, mais mon interlocuteur de l��poque (le journaliste charg� de l'enqu�te est-il toujours en vie ?) m�a s�chement r�pondu phoniquement qu�il regrettait de ne pouvoir ins�rer mes �crits, du moment qu�il avait re�u des instructions des hautes sph�res du pouvoir. Mon ex-vis-�-vis (P-DG) d�missionnaire, apr�s avoir �t� entendu par la justice et tout simplement condamn� symboliquement pour une affaire de magouille (cour de Annaba), huit mois plus tard, j�ai constat� que le climat social �tait d�tendu entre les sbires de ce P-DG et moi-m�me. J�avais d�cid� de d�poser ma demande de d�part en retraite, mais qu�elle fut ma surprise de constater de n�avoir b�n�fici� d�aucune cat�gorie comme stipul� dans la convention collective G�ni-Sider (40 ann�es de labeur dont 10 � G�ni-Sider). Pour cela, je crois avoir �t� la cible de mon ex-P-DG qui aurait donn� des consignes strictes avant son d�part � ses sbires pour me laisser sur le carreau, car la plupart de ces cadres... �taient au parfum de l�ampleur de toute la magouille et personne n�a os� lever le petit doigt pour dire stop. Mes droits ont �t� spoli�s au vu et au su de tous pour avoir dit (d�nonc�) tout haut ce que d�autres pensent tout bas, avoir fait mon travail correctement, ma conscience est tranquille, aucun remord, et si c��tait � refaire, je le referais. Par la suite, j�avais �t� convoqu� par la police (Ct. central) pour me signifier de leur remettre tous les documents (Ph. c.), en ma possession, relatifs � cette affaire. De mon c�t�, souffrir de ce que j'avais endur� n�est pas une fin en soi, sachant que je serais r�compens� dans l�au-del�, mais je suis fier d�avoir fait mon travail comme il se doit. Par contre, je r�fl�chis toujours � ce que le journaliste de l'�poque m�avait rapport�, et la justice qui n�a pas �t� �quitable. La justice est le fondement naturel d�une nation ; si cette notion n�existe pas, point de nation.
A. Fartas

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