Actualit�s : SELON LES N�PHROLOGUES
La transplantation d�organes, meilleure alternative � l�h�modialyse


L�Alg�rie a enregistr� jusqu'� fin d�cembre dernier pr�s de 15 000 personnes souffrant d�insuffisance r�nale. Depuis 1986, date de la premi�re greffe r�nale en Alg�rie, 1 000 greffes seulement ont �t� r�alis�es, selon le Pr Gheddoum, n�phrologue � l�h�pital Parnet, Alger.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Selon les chiffres communiqu�s hier par ce professeur en marge de la c�l�bration de la Journ�e mondiale du rein, 90% de ces cas sont trait�s par h�modialyse, 6% sont transplant�s et 4% sont trait�s par la dialyse p�riton�ale � domicile. Ces chiffres sont loin, voire tr�s loin, des recommandations de l�Organisation mondiale de la sant� (OMS), reconnaissent les sp�cialistes. Cette organisation recommande 50% de transplantations r�nales, 30% d�h�modialyse et 20% de dialyse p�riton�ale. Selon le Pr Gheddoum, les 13 000 patients en h�modialyse sont r�partis de fa�on in�gale entre le secteur priv�, qui prend en charge 8 500 patients, soit 65% dans les 130 cliniques priv�es, et 4 500, soit 35%, sont trait�s dans les 200 unit�s d�h�modialyse chronique du secteur public. Les s�ances d�h�modialyse ne sont pas une solution en soi. C�est pourquoi les n�phrologues proposent comme alternative d�encourager la transplantation d�organes. �Il faut faire des efforts pour d�velopper la transplantation et la pr�vention. Nous devons mettre fin, co�te que co�te, � l�h�g�monie de l�h�modialyse qui augmente sans cesse depuis 10 ans�, a recommand� le Dr D�gaichia, n�phrologue. D�antant que, soulignent les sp�cialistes, le traitement par h�modialyse co�te trois fois plus cher que la dialyse p�riton�ale et co�te 6 fois plus cher que la transplantation r�nale. Ainsi, les d�fis des n�phrologues pour les ann�es 2010-2020 consistent en une politique citoyenne en mati�re de sant� publique qui passera par le d�veloppement simultan� de nombreuses mesures comme le d�pistage et le diagnostic pr�coce de la maladie, la mise en place d�un r�seau th�rapeutique chez les diab�tiques et les hypertendus, la g�n�ralisation des traitements n�phroprotecteurs, le d�veloppement des m�thodes moins co�teuses comme la dialyse p�riton�ale et la priorit� absolue qui est de donner naissance et d�velopper le programme national de transplantation r�nale. A ce sujet, le ministre de la Sant�, pr�sent lors de cette c�r�monie, a indiqu� qu�un d�cret ex�cutif pour la cr�ation d�une agence nationale de transplantation d�organes a �t� adopt� depuis deux semaines par le gouvernement. Selon les sp�cialistes, l�insuffisance r�nale peut �voluer durant des ann�es, sans le moindre sympt�me. D�o� l�importance de voir son m�decin pour un d�pistage quand on a un ou plusieurs facteurs de risque : plus de 50 ans, du diab�te, un exc�s de mauvais cholest�rol, de l�hypertension art�rielle, la notion de prise de m�dicaments connus pour leur toxicit� r�nale, des ant�c�dents familiaux d�insuffisance r�nale�Aussi, quand les reins sont malades, le risque de mortalit� cardiovasculaire augmente.
S. A.

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