Actualit�s : R�ORGANISATION DES MARCH�S DE GROS
Le management et l�activit� des mandataires cibl�s


Le management des march�s de gros, l�activit� de mandataire et l�am�lioration de la tra�abilit� des produits sont cibl�s dans le cadre de la r�organisation de l�activit� commerciale.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Outre l�adoption d�un amendement d�un d�cret ex�cutif r�gissant l�organisation des activit�s commerciales, d�autres textes r�glementaires sont d�j� finalis�s, transmis au secr�tariat g�n�ral du gouvernement ou en attente du paraphe du Premier ministre. Il s�agit, selon le ministre du Commerce qui a anim� hier une conf�rence de presse, de red�finir le management des march�s de gros, la distribution ainsi que la tra�abilit� des produits agricoles et industriels commercialis�s. Outre l�organisation du m�tier de mandataire-grossiste, ces nouveaux textes d�veloppent l�activit� de collecteur-livreur, clarifient les statuts des distributeurs et imposent la pr�sentation d�une lettre d�accompagnement portant sur le volume, la qualit� et l�origine des produits. Egalement, Mustapha Benbada �voque la r�habilitation de 11 march�s de gros dans le cadre d�un programme qui porte sur 32 infrastructures, financ� � hauteur de 3,7 milliards de dinars et qui tra�ne en raison des r�ticences de certains commer�ants. Dans le m�me ordre d�id�es, le ministre du Commerce rappelle la cr�ation de l�entreprise publique Magros, charg�e de la r�alisation et de la gestion de 14 march�s de gros, d�envergure nationale ou r�gionale. Pour autant, la r�organisation et une meilleure r�gulation du march� de gros, et m�me de d�tail, restent encore contraintes. Et notamment par la n�cessit� de mobiliser pr�s de 30 milliards de dinars pour la r�alisation de quelque 1 547 surfaces commerciales, notamment aupr�s des investisseurs priv�s. Mais aussi par l�absence d�un sch�ma sectoriel d�am�nagement commercial, alors que la loi portant sch�ma national d�am�nagement du territoire pr�voyait depuis 2001 la mise en place de 20 sch�mas sectoriels. Exprimant son �tonnement, Mustapha Benbada a, ainsi, affirm� que �le secteur du commerce a rat� le coche�. Une d�faillance qui s�explique par le fait que le ministre en charge du commerce alors n�avait pas jug� opportun un tel sch�ma. Et cela m�me si ce sch�ma aurait pu mieux r�pondre aux attentes des consommateurs, conforter statutairement les op�rateurs, consolider la transparence et loyaut� des transactions commerciales et assurer une meilleure r�gulation.
C. B.

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