De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
La missive �crite par le ministre sahraoui et rendue publique � Bruxelles ne peut pas rester lettre morte...
�Au Sahara occidental, relate M. Sidati, on compte, aujourd�hui, 82 d�tenus politiques r�partis dans diff�rentes prisons du Maroc et du Sahara occidental (sous occupation, ndlr)�. �Vivant dans des conditions infrahumaines, poursuit le responsable sahraoui, enferm�s dans des lieux sinistres.� �L�Etat marocain, a-t-il encore rappel�, les soumet quotidiennement aux menaces, aux chantages, aux abus et � l�humiliation �. �Le 23 f�vrier, tient � pr�ciser Mohamed Sidati, les autorit�s d�occupation ont r�prim� violemment, dans la ville de La�youne occup�e, des manifestants qui voulaient exprimer pacifiquement leur solidarit� avec les 82 d�tenus politiques sahraouis�. La barbarie et la sauvagerie ont �t� atteintes lorsque �les forces de s�curit� ont investi le lieu o� se d�roulait une r�ception en l�honneur et pour l�accueil des familles venues des campements de r�fugi�s�, de l�autre c�t� du mur... Pour rappel, relevons comme le ministre sahraoui d�l�gu� par l�Europe que, jusqu�au jour d�aujourd�hui, �la presse, les ONG, les observateurs neutres sont interdits d�acc�s au territoire sahraoui occup�. En conclusion et en d�finitive, le Front Polisario en Europe demande de fa�on �pressante� et �solennelle� � l�Union europ�enne �d�intervenir en toute urgence, afin de venir en aide et d�assister une population en danger et de �contraindre la Maroc � lib�rer, rapidement et sans conditions, les prisonniers politiques sahraouis�. La lettre du repr�sentant du Polisario et de la RASD rappelle, enfin, la cas des d�tenus de Gdeim-Zink et ceux de la sinistre prison noire (Carcel Negra). Gdeim-Zink, pour l�histoire, est le premier grand soul�vement contre la r�pression, la dictature, les violations des droits de l�Homme. Le �Rabbie� arabe a-t-il du mal � humer les belles senteurs du printemps sahraoui ?
A. M.

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