Les derni�res intemp�ries qu�a connues la wilaya de B�ja�a, qui ont occasionn�, pour rappel, des d�g�ts consid�rables, sont revenues au devant de la sc�ne cette semaine, dans l�enceinte de la salle des d�lib�rations du si�ge de la wilaya, lors de sa derni�re session portant sur les zones d�activit�s touristiques et les PME/PMI.
Bien que ce point n�ait pas �t� inscrit � l�ordre du jour, les �lus de la majorit� ont insist� � ce qu�il soit d�nonc�. Le constat, ayant �t� �tabli par les �lus � l�APW � propos de la gestion de cet �v�nement naturel, �tait plus qu'inqui�tant, mais �m�prisant�. �Si les intemp�ries ont surpris plus d�un, nous dirons que l�attitude du wali et de son staff nous ont plus que surpris, nous en tant qu��lus � l�APW. En effet, on installe une cellule de crise � laquelle aucun �lu n�y est associ�, m�me si sa pr�sence n�est pas pr�vue par la loi. On fait des calculs politiciens sur le dos de la population et on jouit de la mis�re des gens�, s�est indign� Nacer Hammmouche, un �lu du FFS, lors de son intervention. L��lu de l�opposition avait longuement reproch� au wali de B�ja�a, Ahmed Hamou Touhami, le m�contentement de son parti et de celui de toute la population, notamment rurale, � propos de la gestion de la crise des derni�res intemp�ries o� il a relev� le �non-respect de l��lu, qui devait �tre, selon lui, associ� � toutes les activit�s de la wilaya. �C��tait l�APW qui allait chercher l�information aupr�s de la cellule de crise pr�sid�e par le wali. Inutile de parler de la gestion hasardeuse de la situation induite par les intemp�ries o� tout un chacun cherchait une gloire personnelle. On balance des informations farfelues et on a m�me parl� de la mobilisation de 4 000 bulldozers � travers la wilaya de B�ja�a sur les ondes de Radio Soummam.� Le FFS, par le biais de son �lu, n�a pas l�sin� sur les critiques en vertu de sa pr�sence � l�APW, qui a soulev� plusieurs interrogations comme : �A qui prouver qu�on est des sp�cialistes en bouteilles de gaz ? alors que les populations souffraient le martyre�. Durant cette p�riode, ajoute l��lu, tout le monde s��tait focalis� sur la bouteille de gaz butane. �Alors qu�on a oubli� le malade, la nourriture, le b�b�, le vieillard, les enfants, les �coles. On se vante de disposer de stock de gaz pour affronter la situation, puis on parle de retard de livraison de gaz par bateau pour justifier la p�nurie. En fait, toutes ces attitudes scandaleuses ne sont que le r�sultat d�une non-gouvernance au sommet de l�Etat. A-t-on le droit de susciter l��meute de la bouteille de gaz quand on est quatri�me producteur mondial de gaz ? Cinquante ans apr�s l�ind�pendance, le taux de couverture en gaz naturel se situe � 26% dans notre wilaya.�
Kamel Gaci

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