Interrog� par la presse, jeudi � Constantine, � la sortie de la c�r�monie d�installation de la sous-commission de wilaya de supervision des �lections, sur l�affaire d��inscription ill�gale des militaires sur les listes �lectorales� r�v�l�e par des partis politiques, le pr�sident de la Commission nationale de surveillance des �lections (CNSE) a fourni des r�ponses �vasives et nuanc�es.
�Il faut savoir que les pr�rogatives de la commission sont d�finies par la loi organique portant r�gime �lectoral. Aussi, la commission exerce sa mission tout en respectant celle des autres instances. Concernant les �lections, il y a les instances judiciaires, la commission de surveillance, le Conseil constitutionnel, etc.�, a indiqu� Slimane Boudi, pr�sident de la Commission nationale de supervision des �lections. Interpell�, encore une fois, afin de commenter les informations selon lesquelles des magistrats auraient d�nonc� et refus� de cautionner cette pratique, et ceci � partir du moment o� l�on sait que les commissions de r�vision des listes du corps �lectoral sont pr�sid�es par des magistrats, le pr�sident de la CNSE r�pliquera, s�chement : �C�est la presse qui a dit �a, et non pas l�instance judiciaire.� Et d�ajouter, sur un ton ferme : �Les magistrats de la commission n�ont pas le droit de faire des d�clarations. Seul le pr�sident de la commission et le porte-parole de l�instance sont habilit�s � le faire.� �Nous supervisons l�op�ration selon la loi, et n�a pas � dire que c�est l�gal ou non. Pour cela, il existe les tribunaux administratifs.� Refusant toute pol�mique qui pourrait remettre en cause �les comp�tences av�r�es� des magistrats, Slimane Boudi dira, en guise de conclusion, concernant cette pol�mique qui n�en finit pas : �En tous les cas, notre instance n�a �t� saisie par personne. Aussi, il ne faut pas pr�cipiter les choses. Nous n�avons re�u aucune plainte officielle.�
Farid Benzaid

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