Le pr�sident du Front de la justice et du d�veloppement (FJD) a r�it�r� ses r�serves inh�rentes � la r�gularit� des l�gislatives du 10 mai prochain. Des r�serves qui ne le dispensent pas, cependant, de se montrer confiant quant � la r�ussite de son parti.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Abdallah Djaballah, qui pr�sidait, hier, au si�ge national du front, une rencontre des candidats et autres pr�sidents des structures communales au niveau de la capitale, est encore revenu sur les appr�hensions de son parti et celles de la majorit� de la classe politique, li�es � la transparence des l�gislatives du 10 mai prochain. L�orateur dira ne pas comprendre l�ent�tement du minist�re de l�Int�rieur et des collectivit�s locales � ne pas faire cas des propositions et autres avis �mis par la Commission nationale de surveillance des �lections, notamment celle inh�rente � l�option du bulletin unique � propos de laquelle Djaballah soutiendra ne pas comprendre les raisons de son rejet, ne reposant, selon lui, sur aucune logique. La m�me r�serve concernant cette autre �histoire� de gonflage exponentiel du corps �lectoral � propos duquel le leader du FJD exprimera son �tonnement vu, dira-t-il, qu�il �d�fie toute r�gle universelle en la mati�re�. �Trouvez-vous logique que le pays compte 24 millions d��lecteurs alors que la population totale est de 36 millions d�habitants ?� s�interrogera- t-il, tout en regrettant le fait que les partis en lice ne disposent de leur temps de passage sur les radio et t�l�vision dans la cadre de la campagne �lectorale qui d�marre aujourd�hui que depuis hier � l�occasion de l�op�ration de tirage au sort. Autant d�indices qui, pour Djaballah, sont loin de rassurer, ce pourquoi il invitera ses militants � une surveillance la plus rigoureuse possible des urnes dans les limites de ce que pr�voit la loi �lectorale. Une loi qu�il ne manquera pas, par ailleurs, de stigmatiser, notamment en mati�re du nombre de surveillants par bureau de vote limit� � 5 et que lui voudrait revoir � la hausse vu que, appuiera-t-il, les partis pour leur majorit� �n�ont pas le potentiel militant pour ce faire, ce qui induit dans la majeure partie des cas, des bureaux de vote sans surveillants ou avec deux � trois seulement�. Djaballah, qui animera 40 meetings dont les deux premiers aujourd�hui � Tissemsilt et Tiaret, affirme proposer au peuple alg�rien un programme politique � la hauteur �des d�fis de l�heure�. Ceci quoique, prendra-t-il le soin de souligner, �la partie ne sera pas facile au vu de la perversion de la chose politique aux yeux de pans entiers de la soci�t� qui ne croient plus aux promesses�. �Notre programme a �t� �tabli sur la base d�un diagnostic sans complaisance de la situation du pays et par des sp�cialistes. Il consiste en des propositions concr�tes que nous nous engageons � honorer si le peuple nous accorde ses faveurs�, dira-t-il. Et entre autres propositions, l�engagement du parti � endiguer compl�tement les poches de pauvret� en seulement une ann�e, la construction de 1 000 h�tels et 100 villages touristiques, la revalorisation de 5 millions d�hectares avec pas moins de 1 600 000 ha consacr�s � l�olivier et aux agrumes.
M. K.

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