Actualit�s : LA CONJONCTURE EST FAVORABLE POUR LA BANQUE PRIV�E
Soci�t� G�n�rale Alg�rie progresse de plus de 20%


La conjoncture en Alg�rie est favorable pour la banque priv�e Soci�t� G�n�rale Alg�rie (SGA) qui affiche, en 2011, des r�sultats en hausse de plus de 20% et compte d�velopper le leasing immobilier, notamment.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - H�tes hier de repr�sentants de m�dias, le pr�sident du directoire de SGA, Pierre Boursot, et d�autres cadres dirigeants de la banque ont pr�sent� les r�sultats de l�exercice �coul� pour la filiale du groupe Soci�t� G�n�rale. Ainsi, la banque, concr�tisant ses objectifs budg�taires, a r�alis� un r�sultat net de 4,356 milliards de dinars, en progression de 27,2% par rapport � l�exercice 2010. Egalement, SGA a r�alis� un produit net bancaire de 14,5 milliards de dinars, en hausse de 20,9%. Dans ce contexte marqu� par une progression de plus de 20%, l��tablissement dispose de fonds propres qui s��l�vent � 24,4 milliards de dinars, un total bilan de 167 milliards de dinars et un total d�p�t de 120 milliards de dinars. Ce qui consolide les engagements, totalisant 241 milliards de dinars, de SGA envers ses 299 026 clients, dont 5 683 entreprises. A ce propos, l�on �voque un engagement de 232 milliards de dinars aux entreprises (bilans et hors bilans), avec notamment des financements de moyen terme de 20 milliards de dinars et des cr�dits-bail (leasing) d�un encours de 11 milliards de dinars. Concernant les cr�dits aux particuliers, avec un encours total de 9 milliards de dinars, le staff dirigeant de SGA rel�ve la progression et le d�veloppement de l�industrie du pr�t immobilier dont l�encours a, fin 2011, atteint 3 milliards de dinars (pour un millier de clients). Dans ce contexte, la banque priv�e ��tudie�, selon le directeur financement et investissement, Kheireddine Hassen- Khodja, la possibilit� de d�velopper le leasing immobilier. Et d�autant que les contraintes r�glementaire et d�ordre fiscal ne posent plus probl�me et que la banque s�int�resse dor�navant � ce segment. En d�autres termes, et dans la mesure o� les liquidit�s bancaires sont disponibles et ne posent pas probl�me, a contrario des march�s occidentaux, et que la demande de financement existe et est satisfaite avec un retour d�investissement assur� et rapide, l�Alg�rie garantit � SGA une bonne profitabilit� et une capacit� de pr�t et de �repr�ter�. Voire, �la conjoncture n�est pas mauvaise, le climat d�affaires n�est pas si mauvais�, dira le pr�sident du directoire. En ce sens, Pierre Boursot affirme qu�il n�y a pas de dossier d�ouverture de nouvelles agences en suspens (au niveau de la Banque d�Alg�rie, s�entend). Tout en souhaitant que l�interdiction pour les banques priv�es de financer des entreprises publiques soit lev�e, le premier manager de SGA minimise n�anmoins de la rigidit� du syst�me interbancaire. Comme il affirme la disponibilit� de sa banque � engager tout partenariat bancaire public-priv�, d�j� � l��uvre en mati�re de financements syndiqu�s et de soci�t�s mixtes. Voire, il estime que la r�glementation en vigueur �ne choque pas�, l�Alg�rie ayant, selon lui, toute latitude et l�gitimit� � vouloir prot�ger son march� et ses investissements domestiques. Et cela m�me si certaines dispositions r�glementaires pourraient �tre assouplies, rel�ve le pr�sident du directoire.
C. B.

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