Actualit�s : PROC�S OPPOSANT ACHOUR ABDERRAHMANE � LA BNA
Le verdict attendu pour aujourd�hui


Le verdict dans l�affaire du proc�s opposant Achour Abderrahmane � la Banque nationale d�Alg�rie sera connu aujourd�hui � partir de quatorze heures. C�est ce qui a indiqu� le pr�sident du tribunal criminel � la fin des plaidoiries des avocats de la d�fense.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - C�est hier matin, que les plaidoiries des avocats de la d�fense ont prit fin, apr�s douze jours d�audiences. La fin des plaidoiries des avocats de la d�fense a �t� marqu�e par le passage des avocats des banquiers mis en caisse dans cette affaire. Les autres pr�venus ont vu leurs avocats d�fil�s � la barre depuis mardi, dont ceux assurant la d�fense des principaux mis en cause � savoir Achour Abderrahmane et Ainouche. Contre ses derniers, le repr�sentant du minist�re public a requis la peine maximale soit vingt ann�es de prison ferme. Selon l�arr�t de renvoi 25 accus�s, dont des cadres de la BNA ont �t� poursuivis concernant des dysfonctionnements relatifs �au 1957 ch�ques bancaires d�un montant de plus de 21 milliards de DA qui n�ont pas �t� enregistr�s dans les transactions entre les agences de la BNA de Cherchell et Bouzar�ah, d�bours�s au profit de la soci�t� �Nationale A+� sp�cialis�e dans les travaux publics, durant la p�riode 2004-2005�. Ces dysfonctionnements r�sident dans le d�p�t, par Achour Abderrahmane, de ch�ques � l�encaissement � l�agence de Bouzar�ah qui les a envoy�s, � son tour, � l�agence de Cherchell pour v�rification du compte du b�n�ficiaire avec avis de sort, sachant que le b�n�ficiaire est une seule et m�me personne, selon l�arr�t de renvoi. Lorsque l�avis parvient � l�agence de Cherchell, souligne la m�me source, cette derni�re retourne les ch�ques avec avis de sort sans mention de paiement. Ces ch�ques ont continu� � faire des aller-retour entre les deux agences de 2004 � 2005 jusqu�� atteindre 1957 ch�ques d�couverts au niveau de l�agence de Cherchell en octobre 2005. Selon l�arr�t de renvoi, le but �tait la non r�gularisation de ces op�rations tout en garantissant la non d�nonciation de ces d�tournements. L�arr�t de renvoi rel�ve de graves lacunes dans le syst�me interne de contr�le et informatique des agences de la BNA, ainsi que dans le syst�me outre un manque de ressource humaine ce qui a compliqu� davantage la mission du commissaire aux comptes. Les faits remontent, selon l�arr�t de renvoi, � 2005 lorsqu�une lettre anonyme est parvenue � la direction de la banque nationale sur la manipulation de ch�ques bancaires sans v�rification comptable depuis 2004 par l�accus� Achour Abderrahmane.
A. B.

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