Actualit�s : MENASRA � PARTIR DE A�N DEFLA :
�Le pouvoir ne veut pas du changement�


Prenant la parole devant un auditoire nombreux compos� d�hommes et de femmes, dont certaines accompagn�es de leurs b�b�s, Abdelmadjid Menasra, le chef du Parti du changement, a anim� un meeting mardi en fin d�apr�s-midi � la salle Benbadis de A�n Defla, o� il a pr�sent� les grandes lignes de sa formation et sa lecture des comportements du pouvoir et de son administration.
En guise de pr�ambule, l�orateur a parl� de �la volont� du pouvoir de disperser les voix de l��lectorat, de changer les personnes et les figures et de perdurer dans ce statu quo�. Et de rappeler que �le d�put�, seul, ne peut rien apporter � ses �lecteurs, ni � sa ville, ni � sa r�gion mais que seule une majorit� forte pourra imposer � l�ex�cutif de r�elles politiques de d�veloppement dans les diff�rents domaines�. Il pr�conise de �sanctionner, par la voie des urnes, les partis qui sont � l�origine des malheurs et des souffrances qu�a v�cus le peuple alg�rien depuis des d�cennies�. Evoquant les r�formes annonc�es, il d�clarera que �le temps des rafistolages et des raccommodages est fini, d�pass�, parce que les d�chirures sont g�antes�. Il dira que, dor�navant, l�unicit� de la pens�e, de la gestion, celle d�un seul homme, ne peut plus �tre accept�e, �aussi nous ne voulons plus d�un r�gime pr�sidentiel�. �Ni l�arm�e ni la police, quelles que soient leurs forces, ne peuvent prot�ger l�Alg�rien. Seul un peuple uni derri�re un pouvoir l�gislatif fort de sa repr�sentativit�, de sa majorit�, pourra le faire, contr�ler l�Etat, initier des politiques r�elles de d�veloppement � m�me de faire de l�Alg�rie un grand pays�, a-t-il ajout�. Et de citer les cas de la Tunisie, de l��gypte et du Y�men : �Nous ne sommes pas partisans de la violence, de l��coulement du sang des Alg�riens, nous avons assez donn� 200 000 morts en 10 ans sans qu�ils savent pourquoi ils sont morts� Notre printemps ne sera pas rouge de sang comme certains le veulent.� Dans ce cadre, il d�clare : �On (le pouvoir, ndlr) nous brandit comme une menace pour faire peur et ainsi perdurer dans sa conduite et ses comportements.� Pour justifier ses critiques, il �voque un gouvernement qui est d�pass� par un ensemble de crises : �La pomme de terre � 150 DA le kg, les drames engendr�s par les intemp�ries, la p�nurie de gaz, les jeunes pouss�s � la harga, les cerveaux contraints � l��migration, la corruption qui s�vit � tous les niveaux de gestion (...) cela n�est pas la faute du Nato, de Sarkozy ou de la main �trang�re, mais la faute incombe � une gestion d�faillante sur tous les fronts.� La solution selon Menasra ne peut venir que par les sciences et le savoir, qui seuls sont � m�me de nous lib�rer et certainement pas par l�ignorance. �Actuellement, les enseignants s�attellent � g�rer les gr�ves tandis que le minist�re de l�Education distribue des dipl�mes et que le niveau de notre syst�me �ducatif est en chute libre.� Toutefois, il pr�vient �que si au sein de la future APN, aucune majorit� ne se d�gagera, cette APN ne tiendra pas 5 ans�. �Face aux man�uvres de dispersion des voix, ce sera au peuple de d�jouer ces man�uvres en donnant la majorit� � une force politique �, dit-il en r�ponse � une question. Sur la question d��ventuelles alliances, Menasra dira : �Nous sommes pour l�alliance avec des formations islamiques ou la�ques, mais sur la base de convergences des programmes.�
Karim O.

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