Le chef de la Mission d�observation �lectorale de l�Union europ�enne (MOE UE), Jos� Ignacion Salafranca Sanchez-Neyra, �tait de retour hier vendredi � Alger. Ce s�jour, le second du genre, depuis la venue de la mission en Alg�rie, sera ponctu� par des rencontres avec les acteurs du processus �lectoral ainsi que par des visites dans les wilayas.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Comme de besoin, l�observateur en chef de l�Union europ�enne a pr�cis� encore que sa mission n�a pas vocation d�interf�rer d�aucune mani�re dans le processus �lectoral en cours. �Notre mission est sur le terrain depuis plus de trois semaines. Nous avons d�ploy� nos observateurs dans le pays et ils sont en train d�examiner attentivement la campagne �lectorale et la pr�paration des �lections. La MOE UE a pour objectif de pr�senter une �valuation pr�cise, d�taill�e et impartiale du processus �lectoral conform�ment au cadre juridique national et r�gional, et aux normes et trait�s internationaux sign�s par l�Alg�rie. Notre m�thodologie pr�voit une �valuation minutieuse des �l�ments-cl�s de tout le dispositif �lectoral sans interf�rer dans le processus en cours. Par cons�quent, la mission ne d�livrera aucune d�claration et aucun rapport avant le jour du scrutin�, a affirm� Salafranca Sanchez-Neyra, mercredi, dans une d�claration publique. Il est clair donc que la MOE de l�UE s�interdira toute d�claration jusqu�� 48 heures apr�s la tenue du scrutin l�gislatif. En effet, le chef de la mission d�observation y tiendra une conf�rence de presse, durant laquelle il partagera l��valuation qu�il s�est faite aussi bien du processus �lectoral que du d�roulement de l�op�ration de vote elle-m�me. La mission a d�j� �labor� un premier rapport interne. Elle devra en �tablir deux autres hebdomadaires. Mais le plus important pour cette mission d�observation est le rapport qu�elle r�digera � l�intention de la Commission europ�enne. Le rapport aura � �tablir la cr�dibilit� ou pas des �lections l�gislatives sur lesquelles p�se une appr�hension de forte abstention et des soup�ons de fraude. La nature du rapport influera, partant, sur la relation entre l�Alg�rie et la Commission europ�enne, tant est qu�� travers le scrutin l�gislatif sera jaug� et jug� le degr� d�engagement du pouvoir � rompre avec les m�thodes du pass�. Ce n�est pas sans raison que le chef de l�Etat, qui a promis des r�formes politiques profondes, s�implique lourdement dans la campagne pour la mobilisation �lectorale, multipliant les appels � la participation et allant m�me jusqu�� comparer le 10 mai prochain au 1er Novembre 1954, jour de d�clenchement de la guerre de Lib�ration nationale. Cela �tant, il est � noter que d�s le 7 mai, soit trois jours avant la tenue des �lections l�gislatives, 60 observateurs europ�ens dits de courte dur�e seront d�ploy�s dans les 48 wilayas. Le jour du scrutin, des observateurs locaux, �galement de courte dur�e, diplomates des pays de l�UE, de la Norv�ge et du Canada, ainsi qu�une d�l�gation du Parlement europ�en compos�e de 11 membres, renforceront le dispositif europ�en d�observation.
Le NDI chez Seddiki
La d�l�gation de l'Institut national d�mocratique (NDI) s'est rendue au si�ge de la Commission nationale de surveillance des �lections l�gislatives pour s'enqu�rir des missions de ses membres. Les entretiens entre la d�l�gation du NDI et les membres de la Commission ont port� sur les missions de celle-ci, les moyens mat�riels mis � sa disposition et les d�passements enregistr�s durant la premi�re semaine de la campagne �lectorale. Selon un membre de la d�l�gation, le NDI ��laborera un rapport global sur la conformit� de l'op�ration �lectorale en Alg�rie aux normes internationales� qu'il diffusera sur son site internet.
S. A. I.

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