Actualit�s : LA LADDH D�NONCE UNE GRAVE VIOLATION DES LIBERT�S INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES
Trois ans de prison requis contre le militant Abdelkader Kherba


Arr�t� le 18 avril 2012, alors qu�il assistait �en observateur � une gr�ve des travailleurs de la justice�, selon la Ligue alg�rienne des droits de l�Homme, le militant Abdelkader Kherba a �t� condamn�, ce jeudi, � trois ans de prison ferme par le parquet de Sidi M�hamed.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Dans un communiqu� rendu public le 26 avril 2012, la Ligue alg�rienne des droits de l�Homme (LADDH), version Noureddine Benissad, qualifie l�arrestation et la condamnation � la prison ferme de son militant Abdelkader Kherba d�une �grave violation des libert�s individuelles et collectives�. Des notions de libert� qu�assure pourtant �la Constitution et notamment l�article 33 qui stipule que la d�fense par voie individuelle ou � travers une association des droits fondamentaux de l�homme et des libert�s individuelles et collectives est garantie�, est-il not� dans le communiqu�. Selon la LADDH, Abdelkader Kherba a �t� arr�t� le 18 avril 2012, puis �pr�sent� au parquet qui a retenu contre lui : incitation directe � attroupement, entrave au fonctionnement d�une institution et usurpation de fonction�. Il a �t� plac�, souligne la LADDH, le jour m�me, sous contr�le judiciaire � la prison de Serkadji, conform�ment aux proc�dures de flagrant d�lit. Or, dans de pareils cas, explique la ligue, les proc�dures de flagrant d�lit supposent un jugement aussit�t apr�s l�arrestation. Dans son cas, Abdelkader Kherba a pass� une semaine en prison avant d��tre jug�, ce jeudi, au tribunal de Sidi M�hamed, o� le procureur a requis contre lui trois ans d�incarc�ration ferme et une amende. La LADDH, qui rel�ve d�abord que les chefs d�inculpation ne sont pas fond�s, explique que les avocats de Abdelkader Kherba ont beaucoup insist� lors du proc�s sur le fait que �la pr�sence du militant sur les lieux de la gr�ve, en tant qu�observateur, est survenue deux semaines apr�s son d�but, ce qui exclut l�incitation � attroupement�. D�ailleurs, soutient-t-elle, �les conditions d�un attroupement ne sont m�me pas fond�es�. Enfin, pour la Ligue alg�rienne des droits de l�Homme, qui a fait savoir que l�affaire a �t� ajourn�e au 3 mai 2012, tout porte � croire que le militant Abdelkader Kherba �a �t� emprisonn� pour ses opinions�.
M. M.

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