Actualit�s : TIZI-OUZOU : INS�CURIT�, PRESSION FISCALE ET BUREAUCRATIE PLOMBENT L�INVESTISSEMENT
Une douzaine d�entreprises d�localis�es en 2011


R�unis jeudi dernier � l�h�tel Lalla Khedidja de Tizi-Ouzou, dans le cadre de l�assembl�e ordinaire de la CCID, chambre du commerce et d�industrie de la wilaya de Tizi-Ouzou, des op�rateurs �conomiques n�ont pas manqu� de d�plorer la persistance de blocages devant l�action entrepreneuriale et � l�investissement.
Ainsi et selon Meziane Madjkouh, pr�sident de la CCID, ce ne sont pas moins de 12 entreprises priv�es sp�cialis�es dans les activit�s de production et le BTPH qui ont d�localis� en 2011 vers d�autres wilayas o� elles ont trouv� un terrain fertile pour r�ussir. �La plupart de ces entreprises qui se sont install�es ailleurs ont �t� de nouveau au rendez- vous de la croissance, dira Madjkouh, d�o� la difficult� de demander � ces op�rateurs de revenir�, ajoutera-t-il. La pression fiscale, l�acc�s difficile au foncier industriel ou l�indisponibilit� de ce dernier ainsi que la d�gradation constante de la situation s�curitaire figurent parmi les contraintes et les blocages qui favorisent le ph�nom�ne des d�localisations. Les lourdeurs de la machine bureaucratique constituent aussi des facteurs dissuasifs devant l�acte d�investir. �Une triste r�alit� d�plor�e par le pr�sident de la CCID qui dit avoir tir� la sonnette d�alarme et saisi le minist�re des Finances pour instaurer une �quit� et une homog�n�isation des pratiques fiscales au niveau de l�ensemble des wilayas du pays. M. Hadibi, vice-pr�sident de l�APW, n�y est pas all� par quatre chemins pour d�noncer une absence de volont� politique pour mettre fin � cette situation de blocage. �Une gestion politique � de l�investissement et du d�veloppement �conomique de la wilaya qu�il illustre par le cas de la station thermo�lectrique qui devait �tre positionn�e � Azeffoun. Le projet dont l�annonce a �t� faite il y a plus de deux ans n�est pas encore inscrit, et ce, malgr� la confirmation verbale du chef du gouvernement de l��poque et le d�placement de deux commissions de choix de terrain diligent�es par les autorit�s concern�es. Il semblerait, aux derni�res nouvelles, et de l�aveu-m�me de M. Hadibi que le projet n�est plus � l�ordre du jour. �Et �a, ce n�est pas de la gestion politique du d�veloppement �conomique de notre wilaya ?�, se d�sole le vice-pr�sident de l�APW pour qui, les lenteurs bureaucratiques sont des facteurs d�courageants et dissuasifs pour beaucoup d�entrepreneurs. �Nous recevons des dizaines d�entrepreneurs qui se heurtent � la difficult� de se faire d�livrer le certificat de qualification de leur entreprise�, se d�sole l��lu et vice-pr�sident de l�APW.
S. A. M.

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