Le boycott de la nouvelle Assembl�e populaire nationale issue du scrutin l�gislatif du 10 mai dernier, la formation islamiste d�Ennahda l�envisage.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Cette option, le conseil consultatif d�Ennahda, r�uni en session extraordinaire depuis hier et convaincu que le vote a �t� entach� de fraude, devrait l�ent�riner aujourd�hui. Et cela m�me si certains membres du conseil, dont le quorum a �t� atteint, penchaient plut�t vers la participation parlementaire et l�exercice de l�opposition. Toutefois, cette option est li�e aux choix des deux autres formations, El Islah et le Mouvement de la soci�t� pour la paix, parties prenantes de l�Alliance de l�Alg�rie verte et qui a �t�, affirme-t-on, priv�e d�au moins 70 si�ges. Comme cette option est li�e aux desiderata d�autres formations, le FFS, le PT, le Front du changement et le FNA notamment, Ennahda en appelant � une r�action coordonn�e et poursuivant leurs contacts cette semaine. Mais une option fond�e dans la mesure o� l�on estime � Ennahda que le �pouvoir refuse le changement, qu�il soit act� par des forces la�ques, islamistes ou autres�, rel�vera le charg� de l�information de ce parti, Mohamed Hadibi. Voire ce scrutin et ses r�sultats d�montrent clairement, selon cette formation, que le pouvoir a op�r� un �arr�t du processus �lectoral de mani�re intelligente�. Soit, explique-t-il, non par le recours aux blind�s comme en 1992 mais par l�usage de techniques fraduleuses dont l�inscription multiple des militaires sur les listes �lectorales. Or, et au regard de l���chec� des r�formes annonc�es et d�une volont� populaire clairement spoli�e, l�on estime � Ennahda qu�il reviendra au peuple de d�cider. C�est au peuple d�imposer sa volont�, certes pacifiquement mais de mani�re r�solue, sinon de continuer � subir la mauvaise gouvernance, la mis�re et autres errements.
C. B.

Nombre de lectures :

Format imprimable