Actualit�s : REFUS DES R�SULTATS DES L�GISLATIVES DU 10 MAI DERNIER
Second round de concertation, aujourd�hui


Le front du refus des �lections l�gislatives du 10 mai dernier tente de s�organiser en vue de peser de tout son poids au vu de la nouvelle configuration politique induite par ces �lections dont il d�nonce la r�gularit�, avec une seconde r�union pr�vue aujourd�hui en pr�sence, cette fois-ci, des chefs des partis.
M. Kebci - Alger ( Le Soir) - Un conclave qui se tient au si�ge national du Front pour la justice et le d�veloppement (FJD) et aura, selon Mustapha Hemissi, charg� � la communication au sein du PLJ de Mohammed Sa�d, � �approfondir le d�bat et aller au-del� des professions de foi des uns et des autres� exprim�es lors de la premi�re r�union tenue mercredi dernier au si�ge national du FNA. Un premier conclave qui a r�uni pas moins de sept partis politiques, dont le Front national alg�rien, le Parti de la libert� et de la justice, le Front pour la justice et le d�veloppement, le Front du changement, El Fedjr el djadid, le Front de l�Alg�rie nouvelle et les trois mouvements constituant l�Alliance verte. Tous ces partis ont un point et une pr�occupation communs : ils partagent la conviction d�avoir �t� bern�s en ce sens qu�ils jugent que le pouvoir �a renonc� � ses engagements quant � l�organisation �d�un scrutin libre et transparent�. Et pour preuve, ils n�ont pas tard� � d�noncer, d�s la fermeture des bureaux de vote, une fraude massive au profit des deux partis du pouvoir ; notamment le FLN qui s�est vu attribuer presque la moiti� des si�ges. Et il y a parmi eux ceux qui n�ont pas h�sit� � accuser le pouvoir au plus haut de son sommet d��tre derri�re cette mascarade, alors que le pr�sident du Front de l�Alg�rie nouvelle a �t� jusqu�� mettre en cause nomm�ment le premier magistrat du pays d��tre l�instigateur de cette fraude �sophistiqu�e � par son discours tenu � S�tif deux jours avant le scrutin lors duquel, selon Benabdeslam, il a implicitement instruit �un vote en faveur du FLN avec tout ce que cela sugg�re comme implication de l�administration dans cette �uvre�. Ceci dit, il n�est pas certain que ce conglom�rat de partis de divers bords id�ologiques puisse arriver � un consensus, surtout que les deux points � l�ordre du jour de leurs conciliabules ne sont autres que le boycott de la nouvelle Assembl�e nationale, dont l�installation interviendra samedi prochain, et la saisine officielle du Conseil constitutionnel en vue d�une annulation pure et simple des r�sultats de ces l�gislatives et l�organisation d�une autre �lection dans un d�lai de six mois. Ce qui permettra � tout le monde, notamment les nouveaux partis, � bien s�y pr�parer et prendre acte des irr�gularit�s ayant �maill� la session du 10 mai dernier comme souhait� par Mohamed Sa�d. En effet, les ambitions et les strat�gies des uns et des autres n�invitent nullement � une quelconque perspective d�entente entre ces acteurs. Pour preuve, le repr�sentant de l�Alliance de l�Alg�rie Verte n�a pas paraph� le communiqu� ayant sanctionn� les travaux de la premi�re r�union tenue mercredi dernier, au vague motif que ce conclave �tait �une simple concertation�. Une h�sitation � mettre sur le compte de la prudence du chef de file de cette coalition, le MSP en l�occurrence, dont la r�putation en mati�re de double discours n�est un secret pour personne, lui qui garde encore quatre de ses cadres au sein du gouvernement sortant et qui les maintiendrait vraisemblablement dans le prochain ex�cutif. On voit mal le parti de feu Nahnah renoncer � un de ses socles fondateurs, la strat�gie participationniste et entriste qui lui est, certes ch�re, notamment � l�issue des derni�res l�gislatives o� le concours de deux autres squelettiques mouvements islamistes ne lui a �t� d�aucun secours, mais de l� � s�en d�partir, c�est aller vite en besogne. C�est, d�ailleurs, � ce niveau qu�il faut situer le pr�alable �mis par Mokri, le porte-parole de l�AAV, quant � la n�cessit� d�associer � cette d�marche le PT et surtout le FFS, deux partis sans lesquels, dira-t-il, �toute contestation est sans valeur et n�a aucune chance d�aboutir�. Une simple �chappatoire au vu de la r�action mitig�e du parti d�A�t Ahmed qui a justifi� la participation � cette �lection apr�s deux boycotts de suite par un simple mobile tactique, faisant abstraction de la maigre moisson du parti et ne s�appesantissant pas trop sur la fraude dont parlent les autres formations politiques. On voit, de ce fait, mal le PT qui dit �ignorer l�initiative et occup� par le recours� et le FFS qui donnerait sa r�ponse �dans les heures qui viennent� se joindre � cette dynamique contestataire qui ne fera pas, � coup s�r, long feu.
M. K.

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