Actualit�s : RISQUES MAJEURS EN ALG�RIE
400 mairies expos�es � de graves inondations


Les ph�nom�nes m�t�orologiques violents tels ceux survenus � Bab El Oued ou � Gharda�a peuvent se reproduire � tout moment dans notre pays, disent les m�t�orologues.
�On sait que depuis l�ann�e 2000, la courbe des ph�nom�nes m�t�orologiques violents est en augmentation, notamment en r�gions sahariennes�, affirme le m�t�orologue Brahim Ambar. Pour Abdellarouf Benaoudja, qui a effectu� des recherches sur les inondations de Gharda�a, pas moins de 400 communes du pays sont expos�es � des inondations s�v�res. Revenant sur les al�as climatiques en Alg�rie, Ambar estime qu�aucune r�gion du pays n�est � l�abri d�accident climatique particuli�rement sa partie orientale, singuli�rement plus expos�e aux chutes de pluies. Les deux sp�cialistes que nous avons rencontr�s lors du s�minaire organis�, les 23 et 24 mai dernier, par l�Association �cologique de Boumerd�s (AEB) sur �la vuln�rabilit� climatique et la pr�vention des risques majeurs� insistent sur la pr�vention qui doit �tre le leitmotiv des populations et surtout des pouvoirs publics en charge de l�application des lois et r�glements en mati�re d�occupation des espaces et de construction. Pr�cis�ment, le m�t�orologue pense que les effroyables pertes enregistr�es en 2001 ne sont pas dues uniquement aux al�as climatiques. �Dans le m�me temps que Bab El Oued, il est tomb� trois fois plus de pluie sur la ville de Nice en France et aussi sur Barcelone en Espagne, il n�y avait pas autant de victimes que chez nous.� Il craint par contre la r�p�tition des orages de 1974 qui a vu la r�gion de Kabylie recevoir 680 millim�tres d�eau, l��quivalent d�une ann�e, en seulement trois jours. Ceux qui se souviennent en effet de cette fameuse ann�e, se rappelleront s�rement que l�oued El- Harrach avait d�bord� de son lit pour inonder la ville. Avec le d�veloppement anarchique de l�urbanisme, l�insuffisance des moyens d�alerte et d�intervention jumel�s, l�insouciance aussi bien des responsables que des citoyens, il est certain que la vuln�rabilit� de nos villes va en grandissant. Aux risques des inondations, il y a lieu, par ailleurs, d�inclure �galement ceux des s�ismes, des glissements de terrain, des accidents industriels, des grands incendies ou des pand�mies.
Abachi L.

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