LE SOIR NUMÉRIQUE & SAT : RÉCEPTION SATELLITE : LE SHARING
Les émulateurs


Si vous êtes novice en matière de sharing et vous vous posez certainement la question, quel abonnement choisir, vu qu’une multitude de propositions sont à votre disposition.
Dans ce papier, nous allons essayer de vous aider. En informatique, l'émulation consiste à substituer un élément de matériel informatique – tel un terminal informatique, un ordinateur ou une console de jeux – par un logiciel. La définition du terme émuler est «chercher à imiter». Il faut voir dans l'émulation une imitation du comportement physique d'un matériel par un logiciel. Un émulateur est utilisé dans le but de regarder la télévision sur récepteur satellite Linux. Beaucoup d’émulateurs sont développés pour essayer de contrer les mesures prises par les opérateurs TV pour endiguer le sharing. A cela, il faut ajouter des nouveautés telles que Nasscam, Avatarcam… Franchement, il y a de quoi s’en mêler les pinceaux ! La liste de ces émulateurs est assez exhaustive : Cccam, Evocamd, Hypercam, Mbox, Mgcamd, MpCS, NewCS, Newcamd, OSCam, Redegast, Scam… pour ne citer que les plus en vue. Gbox : émulateur ayant eu son heure de gloire mais détrôné par Cccam. Cccam lui, utilise la couche TCP, ce qui permet d'avoir une garantie de livraison dans l'ordre, mais traîne la patte du fait des traitements à effectuer pour assurer cette livraison. Mbox est rapide et prend en charge la plupart des cryptages utilisé, mais malheureusement, n’est plus supporté par son auteur tout comme Gbox, donc à terme, appelés à disparaître malgré toutes leurs qualités Newcs : il lit et met à jour les droits sur les cartes, mais c'est un serveur uniquement pour s'y connecter ; il faut un client (Newcamd, Cccam, Camd3, Mgcamd, et bien d'autres), en gros, tous les clients qui utilisent les protocoles : Newcamd, Radegast ou Chameleon2 ; il peut lire plusieurs lecteurs simultanément. Le choix de l’émulateur dépend principalement du matériel dont vous disposez. Par exemple, pour la Dreambox, nous conseillons le Cccam… Par ailleurs, d’autres nouveautés viennent s’ajouter à cette forêt d’émulateurs, l’Avatarcam et le Nasscam. Le menu Nasscam est très complet, il permet de configurer beaucoup de choses ; d'après le panneau Activation, il est même possible de transférer ou de mettre en pause un abonnement. Le menu AvatarcamHD est quant à lui très basique. Nasscam est fourni par le team Proton, et Avatarcam est lui fourni par le team Avatarcam. Les deux émulateurs sont en réalité de l'Oscam, et comme ce dernier est open-source, Proton lui a rajouté un script (pour les menus, etc.) et Avatarcam a copié ce qu'a fait Proton en essayant de personnaliser un peu. Nasscam est généralement fourni à l’achat d’un récepteur (1 mois gratuit avec Forever ou 1 année avec le nouveau Samsat Linux1). L’inconvénient avec ces deux solutions est, qu’en cas de problème, vous n’avez personne chez qui réclamer. Par contre, avec un abonnement Cccam ou autre local, vous avez un interlocuteur en cas de défaillance. En résumé, nous vous conseillons, comme toujours, d’avoir un abonnement officiel, car le sharing, quoi que performant, reste du piratage et pourrait s’arrêter à tout moment.
Nacer Aouadi



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