Actualit�s : MOHCINE BELABBAS LORS DE LA RENCONTRE DES CADRES DU RCD � TIZI-OUZOU :
�Il est impossible au pouvoir d'asseoir une quelconque cr�dibilit�


Le pr�sident du Rassemblement pour la culture et la d�mocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a pr�sid�, hier vendredi, � Tizi- Ouzou, les travaux de la rencontre r�gionale, rassemblant les cadres des wilayas de Tizi-Ouzou et Boumerd�s.
Premi�re d�une s�rie de rencontres avec l�ensemble des cadres nationaux, r�gionaux et locaux du RCD et qui toucheront l�ensemble des r�gions du pays, une d�cision prise lors du dernier conseil national de leur parti, M. Belabbas d�fend la th�se, selon laquelle �le RCD doit �tre attractif et plus ouvert�. Intervenant en premier, le pr�sident du parti cher � Sa�d Sadi a jug� qu�avec la mascarade �lectorale du 10 mai dernier, �le pouvoir a d�cid� de poursuivre sa politique du pire. M�me avec un taux �lev� � 43%, il est impossible au pouvoir d�asseoir une quelconque cr�dibilit�. Le rejet massif des derni�res l�gislatives signifie, pour l�orateur, que �le peuple veut en finir avec le syst�me�, tout en ajoutant � l�adresse des cadres de son parti, que �c�est � cette majorit� qui a rejet� la fraude �lectorale qu�il faut s�adresser�. �On poss�de les moyens (humains, Ndlr) et la meilleure �coute, nous devons montrer, aux travailleurs, aux ch�meurs, aux jeunes, aux femmes (�), qu�on est � l��coute et que nous sommes les seuls � pouvoir d�fendre leurs int�r�ts. Ce n�est que par nos actes que nous pouvons montrer, aux citoyens, que nous pouvons les d�fendre�, dira encore Belabbas. Comme pour faire lancer une pique au parti d�A�t-Ahmed dont des militants et autres cadres ne cessent, ces derniers temps, de d�noncer leur marginalisation quant � la prise de d�cisions, le pr�sident du RCD lance � l�adresse des cadres de sa formation : �Il faut impliquer le militant dans toutes les d�cisions. On est un parti � l��coute de ses adh�rents et pr�t � rendre des comptes.� Pour le premier responsable du Rassemblement, �il faut f�d�rer toutes les �nergies, m�me avec ceux, qui longtemps, ont �t� induits en erreur�. Avant de clore son intervention, M. Belabbas a insist� sur l�information et la gestion de l�information qui sont, pour lui, �indispensables au parti� et de conseiller les pr�sents � adopter les nouvelles technologies. Prenant la parole avant les d�bats qui ont occup� tout l�apr�s-midi, pas moins de quatre membres de la direction du RCD ont, chacun de son c�t�, d�velopp� un chapitre du programme et des orientations de leur parti. Me Hakim Saheb a, dans un long expos�, expliqu� la r�gionalisation qu�a toujours pr�n�e le RCD. Pour cet orateur, �l�Etat r�gional n�est pas un Etat f�d�ral�, avant d�expliquer que le d�coupage administratif n�est fait ni sur des bases administratives, ni �conomiques. �Le syst�me alg�rien doit rompre avec le syst�me colonial�, dira-t-il. De son c�t�, Lila Hadj Arab a parl� de la fraude �lectorale, de la jeunesse, de la d�linquance, du code de la famille qui rend la femme mineure � vie et du pouvoir d�achat. Pour cette oratrice, �des millions de jeunes, sont consommateurs de drogues, sans qu�aucune mesure n�est prise�. Hadjarab nous apprend aussi, que 2 000 femmes ont port� plainte en 2011 pour violences conjugales, avant de se demander combien de femmes se sont tues pour diff�rentes raisons ?�. Pour le Dr Tahar Besbes, �les revendications sociales sont, avant tout, politiques. Il n�est pas dans notre intention de caporaliser les syndicats, nous les �coutons et les accompagnons �. Enfin, le dernier � intervenir, le plus jeune des secr�taires nationaux, Yacine Aissiou�ne, a lui plaid� en faveur de la relance des structures, � l�universit�. �Nos militants, dira-t-il, ne devraient rater aucune occasion pour prendre la parole.� �La politique est avant tout, une conviction. Nous devons rassembler�, concluera-t-il.
K. Bougdal

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