Actualit�s : SUITE � LA TRAQUE DES TRANSPORTEURS DE SABLE PAR LA S�RET� DE DA�RA DE OUAGUENOUN
Violentes �meutes � Tikoba�ne


Le chef-lieu de la da�ra de Ouaguenoun, Tikoba�ne, 20 km au nord de Tizi-Ouzou, a v�cu, dans la nuit de mercredi et durant toute la journ�e de jeudi, soit 48 heures, de violents affrontements entre jeunes manifestants et police anti�meute. Une dizaine de bless�s ont �t� d�nombr�s parmi les manifestants.
Tout a commenc� lorsque des �l�ments de la S�ret� de da�ra de Ouaguenoun ont arr�t� un camion transportant du sable et proc�d� au retrait des papiers de son conducteur. Prenant l�action des policiers pour de �la hogra�, les habitants de Tikoba�ne se sont attaqu�s au si�ge de la S�ret� avec des pierres, avant que d�autres jeunes des villages et communes environnants ne les rejoignent. La police, de son c�t�, ripostait avec des gaz lacrymog�nes. L�affrontement a cess�, une premi�re fois, jeudi vers 3h du matin, pour reprendre, de plus belle, quelques heures apr�s, une fois les renforts arriv�s de Tizi-Ouzou. En fin de journ�e de jeudi, on d�nombrait une dizaine de bless�s. �Nous ne pouvons accepter que de petits transporteurs de sable qui n�ont que cette activit� pour faire vivre leurs familles soient sanctionn�s, alors que les patrons des sabli�res implant�es le long de l�oued Sebaou poursuivent, en toute qui�tude, leur massacre, et ce, malgr� l�interdiction de l�extraction de sable du fleuve�, nous dit un citoyen d�Ath Ouaguenoun, joint par t�l�phone. Il faut noter que le transporteur de sable, intercept� mercredi dernier, est le deuxi�me contrevenant issu de cette r�gion � tomber entre les mains des �l�ments de la S�ret� de da�ra de Ouaguenoun. Il y a quelques jours, c�est un conducteur de tracteur, habitant Boudjima, � cinq kilom�tres plus au nord, qui a �t� arr�t� et traduit en justice. Signalons enfin que malgr� la d�cision du minist�re des Ressources en eau, datant de 2009, interdisant l�extraction de sable le long de l�oued S�baou, des sabli�res continuent de fonctionner, au vu et au su de tout le monde. Vu le massacre que subit le lit du S�baou, la pollution de la nappe phr�atique ne saurait tarder.
K. Bougdal

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