Tous les montants des cr�dits bancaires octroy�s aux m�nages et entreprises devront �tre d�clar�s � la centrale des risques aux m�nages et entreprises, aupr�s de la Banque d�Alg�rie.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - D�j� op�rationnelle, cette centrale b�n�ficiera d�une infrastructure modernis�e d�s 2013, selon le gouverneur de la Banque d�Alg�rie qui s�exprimait en marge de la 13e Conf�rence des pr�sidents des banques maghr�bines, organis�e jeudi dernier, � l�h�tel Hilton � Alger sous l��gide de l�Association professionnelle des banques et des �tablissements financiers (Abef) et de l�Union des banques maghr�bines. Selon Mohamed Laksaci, cette centrale recevra les d�clarations des cr�dits octroy�s quels que soient leurs montants. En ce sens, le seuil de deux millions de dinars exigible � la d�claration bancaire ne sera plus en vigueur et tous les montants de cr�dits seront soumis au dispositif de management des risques. Et cela m�me si le niveau des cr�dits particuliers est r�put� minime par rapport � ceux du corporatif (entreprises), dans la mesure notable o� les cr�dits � la consommation sauf immobilier ne sont plus autoris�s depuis 2009. Mais aussi dans la mesure o� la Banque d�Alg�rie, en charge de la supervision et du contr�le bancaire, la d�tection pr�coce et investie d�une �mission l�gale� en mati�re de consolidation de la stabilit� financi�re, entend d�velopper une cartographie des risques et renforcer le contr�le interne aux banques. Un double objectif inscrit, selon Mohamed Laksaci qui en a pr�sent� la philosophie devant les repr�sentants des establishments bancaire et financier maghr�bins, dans un r�cent r�glement du Conseil de la monnaie et du cr�dit. Adopt� le 28 novembre 2011, ce r�glement d�finit clairement le dispositif de contr�le interne des banques et, ainsi, compl�te l�arsenal l�gislatif et r�glementaire relatif � la surveillance bancaire.
C. B.

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