Soci�t� : ANNABA
Les squatteurs de plages sont de retour


Deux cents dinars pour le parasol. Le m�me prix pour une table. Cent dinars pour la chaise. Autant pour un maillot de bain hommes ! Ces tarifs sont ceux pratiqu�s par les squatteurs des plages � Annaba.
Et c�est bien l� toute la difficult� qui emp�che plusieurs familles, notamment celles nombreuses, d�acc�der aux plages �urbaines� situ�es � quelques encablures du centre-ville de l�antique Lalla Bouna. Elles ont pour nom Rizzi Amor et Fellah- Rachid. Ce probl�me ne concerne pas uniquement les familles autochtones mais �galement celles de l�int�rieur du pays qui choisissent Annaba pour passer leurs vacances estivales. En cette p�riode de l�ann�e, Il fait si chaud en ville qu�une vir�e vers les plages pour faire trempette devient presque une n�cessit� incontournable. Mais l� o� le b�t blesse, c�est qu�une fois arriv�es au bord de la mer, les familles sont confront�es aux squatteurs. Ces derniers, ayant install� leurs tables et chaises sur les trois quarts de la plage, ne laissent que des endroits exigus pour ces familles. Et gare � celui qui �met la moindre protestation. Des individus arm�s de gros b�tons et autres armes blanches sont l� pour l�en dissuader ! Pris dans ce v�ritable pi�ge, certains n�ont d�autres recours que de se soumettre au diktat de ces nouveaux �propri�taires� des lieux ou d�aller voir ailleurs. Cet ailleurs est synonyme de petites plages ou criques loin de la ville et qui sont en g�n�ral non autoris�es � la baignade, donc non surveill�es. Constituant, de ce fait, des dangers autant pour la s�curit� que pour les risques de noyade. Les squatteurs des plages affirment � qui veut les entendre qu�ils sont acqu�reurs de droits de concession par la commune de Annaba. Chose qu�infirme Tayeb Sahtouri, vice-pr�sident de l�Assembl�e populaire communale de Annaba, charg� de l�urbanisme et des travaux communaux. Il dira � ce sujet : �Au jour d�aujourd�hui (21 juin 2012 ndlr), aucune d�cision ou autre autorisation de concession de plage n�a �t� d�livr�e par l�Assembl�e populaire communale de Annaba dont je suis le repr�sentant en ma qualit� de vice-pr�sident. Rien n�a �t� d�cid� � ce sujet pour tout ce qui est sous notre comp�tence territoriale. Mieux encore, le wali de Annaba et le pr�sident de l�APC du chef-lieu ont, chacun en ce qui le concerne, sign� un arr�t� interdisant ce type d�exploitation des plages.� On ne peut �tre plus clair. Ce genre d�individus ne s�arr�tent pas uniquement � l�accaparement des plages. Ils jettent leur d�volu sur tout ce qui rapporte de l�argent sans se fatiguer. Ainsi, ils sont ma�tres des rues, ruelles, places et placettes de la corniche et m�me de la ville. La population esp�re une prise en main rapide par les autorit�s de la commune pour mettre fin � ce ph�nom�ne qui porte pr�judice � la r�putation d�une cit� qui, au del� de sa r�putation surfaite de capitale de l�acier, est en mesure de gagner beaucoup avec une prise en charge efficiente du secteur tertiaire dont le tourisme constitue la colonne vert�brale. Une cit� sans sommeil, � l'exemple des villes m�diterran�ennes du sud de l'Europe.
A. Bouacha

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