Culture : Le coup de bill�art du Soir
Rachid Far�s et l�envers du miroir


Par Kader Bakou
C�est la premi�re fois que cette Franco-Alg�rienne, n�e � Paris, vient au bled. En cette fin d�apr�s-midi, elle �tait � la place Audin. Rachid Far�s est venu s�asseoir � la table � c�t�, dans ce salon de th�.
�Monsieur, j�ai l�impression de vous avoir d�j� vu. Etes-vous un artiste ou un acteur de cin�ma ?�, lui demande-t-elle. �Nous sommes tous des acteurs dans la vie, et chacun de nous joue son propre r�le�, r�pond Rachid Far�s. La discussion �tr�s int�ressante et tr�s philosophique�, selon le t�moignage de �la Fran�aise�, a dur� une dizaine de minutes, avant que le com�dien ne continue son chemin. Quelques jours plus tard, elle ouvre un journal et voit la photo de �cet homme tr�s cultiv� et tr�s correcte�. Au-dessus, un gros titre : Rachid Far�s n�est plus ! C�est � ce moment qu�elle d�couvre qu�elle avait effectivement discut� avec un vrai acteur de cin�ma. Vous avez certainement vu cette sc�ne du film Les rues d�Alger de Amine Ka�s. Deux hommes discutent. - �Quel est ton acteur pr�f�r� ?� demande l�un deux. - Marlon Brando. Et toi ? - Rachid Far�s - Je ne le connais pas ! C��tait Rachid Far�s qui avait r�pondu qu�il ne conna�t pas l�acteur Rachid Far�s. A l��cran comme dans la vie, Rachid Far�s semble nous dire que ce qu�on est r�ellement dans la vie est plus important que ce que nous paraissons �tre � l��cran ou ailleurs.
K. B.
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