Sports : EURO-2012
L'Espagne, sacre historique, g�n�ration fantastique


Grandes vedettes des Jeux de P�kin en 2008, le Jama�cain Usain Bolt et l'Am�ricain Michael Phelps pourraient, quatre ans plus tard, figurer parmi les grands animateurs des JO de Londres (27 juillet-12 ao�t), que manquera notamment le nageur australien Ian Thorpe.
Le triomphe d'un style
Critiqu�e par certains pour sa forme de jeu, jug�e tout � coup �ennuyeuse�, la Roja a r�pondu de la plus belle des mani�res lors de la finale. En prouvant que son style fond� sur la possession de balle �tait loin d'�tre un encha�nement de passes st�riles, l'Espagne a, une fois de plus, prouv� toute l'efficacit� de son �tiki-taka�. Le troisi�me titre en quatre ans pour Casillas et les siens est donc aussi et avant tout la cons�cration d'un style, assum� et revendiqu�. �Nous n'avons jamais d�vi� de notre ligne. Des critiques, il peut y en avoir, mais au final, nous savions exactement ce que nous faisions�, a ainsi expliqu� Piqu� � l'issue de la finale. Le logiciel de la Roja, emprunt� au Bar�a, est donc toujours op�rationnel.
Une d�fense de fer

Outre son style offensif, la Roja s'est �galement signal�e sur cet Euro par son arri�re-garde quasiment infranchissable. Align� devant un Casillas une fois de plus impeccable, le bloc de quatre Arbeloa- Piqu�-Ramos-Alba aura �t� impressionnant : un seul but encaiss� durant tout le tournoi ! La performance en charni�re centrale du Madril�ne Ramos est � souligner tout particuli�rement : le recentrage de cet ancien lat�ral droit, initi� cette saison au Real Madrid puis poursuivi par Del Bosque en s�lection, est une riche id�e. Imp�rial dans les airs, s�r � la relance, Ramos a donn� � la d�fense espagnole une stabilit� suppl�mentaire. Mention sp�ciale �galement au jeune Alba (12 s�lections) qui, � 23 ans, a crev� l'�cran.
Le retour de Xavi

Sa longue saison avec le Bar�a l'avait laiss� un peu exsangue pour les premiers matches de l'Euro. Moins incisif que d'habitude, le cerveau de la Roja peinait � avoir le m�me rayonnement sur le jeu espagnol que lors de ses titres pr�c�dents. Mais sa finale spectaculaire a r��quilibr� tout son Euro. Face aux Italiens, on aura retrouv� le Xavi omnipr�sent, passeur d�cisif et moteur de toute l'�quipe. �A titre personnel, j'ai �t� bien, enfin d�terminant. J'ai enfin sorti cette passe en profondeur (vers Alba sur le 2e but de l'Espagne)�, a confi� Xavi � la fin du match. Confirmant par la m�me occasion � quel point son influence est d�terminante pour le rendement de la Roja : quand Xavi r�pond pr�sent, l'�quipe d'Espagne, d�j� propuls�e par Iniesta, devient irr�sistible.
Jusqu'o� peuvent-ils aller ?

Entr�s dans l'histoire avec ce tripl� in�dit, les Espagnols entendent bien ne pas s'arr�ter en si bon chemin. Un nouveau titre lors du Mondial-2014 au Br�sil les consacrerait sans doute comme meilleure �quipe de tous les temps. M�me si un laps de temps de deux ans en football est un monde, le pari para�t tout � fait possible. Del Bosque, renforc� par son deuxi�me titre apr�s celui du Mondial-2010, peut en effet compter sur un bel alliage entre exp�rience et avenir. Ses principaux lieutenants, Xavi et Iniesta, ont d'ores et d�j� annonc� leur volont� de pousser jusqu'au Br�sil. La rel�ve semble �galement assur�e, avec la r�v�lation Alba ou de jeunes promesses comme le meneur de jeu Isco, d�j� pr�-s�lectionn� pour cet Euro. La premi�re �tape de ce d�fi passera par les qualifications pour 2014, qui verront notamment une r��dition d'Espagne-France d�s octobre.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable