Cinq jours n�auront finalement pas suffi pour assouvir cette soif des citoyens venus des quatre coins de la Kabylie, mais aussi de tout le centre du pays pour acqu�rir des pots, pour certains, et pour d�autres, d�couvrir cet art traditionnel dont toute la belle r�gion de Ma�tkas s�enorgueillit.
La c�r�monie de cl�ture du Festival culturel de la poterie de Ma�tkas s�est d�roul�e donc avec un certain go�t d�inachev�, car, de l�avis de tous, on aurait aim� que la fiesta continue au moins pour une semaine, mais le staff du commissariat et l�ensemble des organisateurs �taient compl�tement �puis�s en raison d��normes efforts consentis de jour comme de nuit durant cette grandiose manifestation. I l faut dire que la cerise sur le g�teau aura �t� incontestablement le gala de la vedette de la chanson moderne, Ali Amran, un enfant de la commune de Ma�tkas, qui a enflamm� l�esplanade de la mairie dans la soir�e du samedi. M�me sc�nario pour l�autre star Rabah Asma qui, lui, a aussi drain� un monde fou � la m�me place le jeudi. C�est dire qu�en plus du march� de poterie, qui a connu une affluence importante et les int�ressantes conf�rences du Pr Dahmani Mohamed de l�universit� Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou et Mme Ammamra, directrice du Mus�e des arts et traditions d�Alger, portant sur le th�me : la r�sistance culturelle des poti�res de Ma�tkas face � la mondialisation, et aussi de celle portant sur l�apport de la culture durant la lutte de lib�ration. Un cours a �t� dispens� par un cadre du Mus�e du Bardo sur les meilleurs moyens de pr�server les pots et leur entretien. Le festival aura �t� aussi, en l�espace de quelques jours, le th��tre de communion entre diff�rents artisans venus de pas moins de 13 wilayas. On aura �galement retenu de cette �dition de 2012, l�in�branlable succ�s qu�a enregistr�, encore une fois, l�atelier pour enfants, conduit par des professeurs et n�anmoins artistes Sa�d Herrat et Rabah Ferrat, assist�s par de vieilles poti�res villageoises. L�un des objectifs assign�s � ce rendez-vous incontournable de la sc�ne culturelle kabyle, celui de perp�tuer cette tradition riche aux Ma�tkis aura �t� atteint, � se fier � cet engouement des enfants pour s�inscrire � ce petit stage festivalier. Autre satisfaction � retenir, c�est la grande couverture m�diatique qui a accompagn� l��v�nement du d�but jusqu�� la fin, o� les organisateurs continuent � recevoir des journalistes m�me apr�s la cl�ture. Rendez-vous donc est donn� pour la 4e �dition en 2013. C�est � l�occasion de l�inauguration de cette 3e �dition du festival que le chef de da�ra de Ma�tkas a annonc� cette heureuse nouvelle qui consiste en la construction d�une maison de l�artisanat pour la commune de Ma�tkas. Un projet revendiqu� depuis d�j� des lustres mais qui risque encore fois de buter sur la r�currente contrainte fonci�re qui surgit � chaque prospection d�assiettes de terrain susceptibles de contenir des infrastructures publiques. Esp�rons cette fois-ci que les autorit�s locales et les comit�s de village puissent d�nicher un terrain pour que ce projet se concr�tise dans les meilleurs d�lais.
A. I.

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