Par Maamar Farah
Un lecteur m��crit pour me reprocher d�avoir occult� un �v�nement assez grave pour l��conomie nationale dans ma derni�re chronique sur l�agriculture alg�rienne, � savoir l�arrachage du vignoble d�cid� par le pr�sident Boumedi�ne.
Il faut savoir que cette action �tait salutaire et s�inscrivait en droite ligne des d�cisions courageuses prises par le pr�sident d�funt. En raison d�une grave crise avec la France, cette derni�re d�cide de ne plus acheter du vin alg�rien dont la production atteignait des records. Que faire avec des millions d�hectolitres de vin qui servait souvent de coupage au vin fran�ais ? Le peuple alg�rien, majoritairement musulman et peu nombreux, ne pouvait pas absorber une telle quantit� de vin produite pour les besoins de la colonisation. Il faut aussi savoir que l�arrachage n�a pas touch� les grands crus et les vins d�appellation garantie, comme ceux de la Trappe (Bouchaoui) ou les vins fins de A�n Bessem ainsi que les crus de M�d�a ou les rouges cors�s du Zaccar. Il n�a pas touch� non plus les coteaux de Tlemcen et ceux du Dahra ainsi que les grandes vari�t�s des plaines d�A�n T�mouchent comme le Mellah� Au lieu de d�noncer cette op�ration, il faut en �tre fier !
maamarfarah20@yahoo.fr

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