Actualit�s : IL DIT NE PAS PARTAGER LA STRAT�GIE DE CONTESTATION AU SEIN DU FFS
Karim Tabbou : �Je ne m�inscris pas dans une logique de confrontation�


Karim Tabbou n�a pas tard� � r�agir � sa non-participation au meeting populaire que les contestataires du FFS comptent tenir ce jeudi � Tizi-Ouzou, dans le sillage de leur mouvement de r�appropriation des id�aux du parti, � leurs yeux d�voy�s par l�actuelle direction. Des contestataires avec qui il dit ne pas partager �la logique de confrontation�.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Celui � qui Laskri a succ�d� au poste de premier secr�taire du parti dira d�embl�e, ne plus se reconna�tre dans le mouvement de contestation, organisateur de cette sortie publique, �rejoint, dit-il, par des gens dont la d�marche contestataire diff�re totalement de la mienne et de celle de bien de compagnons�. Pour le d�put� de Tizi-Ouzou, ces �arrivistes� s�inscrivent en dehors du document de r�f�rence qui a servi d��l�ment d�clencheur de la contestation de l�action de l�actuelle direction du parti, � savoir la lettre adress�e en mai dernier au pr�sident du parti par pas moins de 144 cadres du parti. �Il n�est pas question pour moi de mener la contestation avec des gens qui ont os� ester en justice le pr�sident du parti et m�me assi�g� le si�ge national�, affirmera encore Tabbou. Allusion � la fronde enregistr�e dans les rangs du FFS en 2006 et dont les �victimes�, de nombreux militants et cadres qui ne semblent pas pr�ts � lui pardonner, lui qui a eu � mener, en sa qualit� de premier secr�taire � cette �poque, cette purge, sous l��il �bienveillant� du pr�sident du parti. Des cadres qui ont rejoint naturellement la derni�re contestation et qui inscrivent, pour notre interlocuteur, leur d�marche dans une logique de confrontation, en dehors de toute consid�ration politique puisque, dira-t-il, ils focalisent leurs revendications sur le d�part de l�actuelle direction avec � sa t�te le premier secr�taire, Ali Laskri. Ce que d�sapprouve Tabbou, lui qui consid�re que la toute derni�re r�union des Ouadhias, de laquelle �je me suis volontairement retir� �, tiendra-t-il � pr�ciser, a consacr� la d�viation de la ligne conductrice de la contestation consacr�e dans ladite lettre d�interpellation d�A�t-Ahmed. Cela �tant dit, Karim Tabbou tient � souligner qu�il soutient toute action allant dans le sens d�une contestation �politique� s�inscrivant en dehors des personnes, de l�actuelle direction du parti, lui qui consid�re que ce que conna�t le FFS �n�est plus l�affaire des seuls militants mais celle des sympathisants, des proches et des citoyens en g�n�ral�.
Guerre de succession
Mais tout semble indiquer que tout ce que conna�t la maison FFS ces derniers mois est loin de ne pas avoir de liens avec la �succession� � la t�te du parti, le chef charismatique n��tant plus, au vu de son �ge assez avanc�, dit-on, dans ses capacit�s optimales � poursuivre la gestion du plus vieux parti d�opposition. Une succession probl�matique � plus d�un titre avec tout ce que cela charrie comme changements aussi bien dans l�action strat�gique que dans le personnel devant accompagner cette derni�re. D�abord une ligne politique originelle du FFS que l�actuelle direction a, selon Tabbou et compagnie, totalement d�voy�e, de connivence avec des cercles du pouvoir. Et la position dans tout cela, du pr�sident du parti que lui et ses comp�res m�nagent a contrario des contestataires de 2006 ? Karim Tabbou dit �penser � que l�actuelle direction qui a fait sienne, dira-t-il, �une gestion polici�re et r�pressive des affaires du parti�, n�aurait jamais agi �contre l�avis du pr�sident�. Mani�re subtile de signifier, sans le dire directement, qu�A�t- Ahmed appuie l�actuelle �quipe dirigeante du parti �un non sens dans le cas contraire puisque c�est lui qui nomme et d�met l�ex�cutif conform�ment aux statuts du parti� avec ce que cela suppose comme �nouvelle� d�marche politique que contestent justement Tabbou et ses camarades puisque ils ne s�y retrouvent pas.. Et � ce dernier de �l�cher� en mettant tout ce qu�enregistre le FFS comme remue-m�nage avec son repositionnement stat�gique qui a d�rout� plus d�un militant et cadre du parti, dans le cadre d�une �transition� qui consacrerait le retrait progressif d�A�t- Ahmed des affaires du parti. En somme, une guerre de succession que les uns et les autres �vitent soigneusement de nommer comme telle pour s��viter la grogne d�une base qui, d�cid�ment, ne sait plus � quel dirigeant se vouer, totalement d�sorient�e et d�boussol�e qu�elle est.
M. K.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable