Actualit�s : RELANCE DE LA BOURSE D�ALGER
La participation des �trangers non r�sidents, une option possible


La participation des �trangers non r�sidents dans la relance de la Bourse d�Alger est une option possible. R�fractaire jusque-l�, le minist�re de l�Industrie, de la PME et de la Promotion de l�investissement (MIP-MEPI) semble plus ouvert � cette option.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Selon l�agence nationale de presse, le d�partement de Mohamed Benmeradi �tudie la possibilit� d�autoriser des �trangers non r�sidents � racheter des actions �mises par des entreprises alg�riennes en Bourse. Ce qui permettrait de clarifier la situation. Certes, la Banque d�Alg�rie autorise en principe l�investissement �tranger dans les valeurs mobili�res, en vertu du r�glement 2000-04 du 2 avril 2000 relatif au mouvement de capitaux au titre des investissements de portefeuille des non-r�sidents. Ce texte stipule, en effet, que les entr�es de devises librement convertibles pour l�achat de valeurs mobili�res (actions, obligations et autres titres cot�s � la Bourse d�Alger) par des non-r�sidents s�effectuent librement par le biais des banques et �tablissements financiers, interm�diaires agr��s. N�anmoins, la r�alit� est tout autre puisque les �trangers ne peuvent souscrire des actions d�entreprises alg�riennes en Bourse. Et dans la mesure o� le MIP-MEPI n�avait pas encore tranch� sur l�opportunit� d�une telle option, d�battue au demeurant au sein de la Commission d�organisation et de surveillance des op�rations de Bourse (Cosob) et dans le contexte o� la r�glementation impose, depuis 2009, que l�Etat exerce son droit de pr�emption en cas de cession d�actifs. Or, la possibilit� d�assouplir cette mesure, �labor�e de mani�re pr�cipit�e et dont la g�n�ralisation est jug�e insens�e, est �galement � l��tude au MIP-MEPI. Il s�agirait de permettre au grand public de b�n�ficier de ce droit de pr�emption revenant � l�Etat dans le cas de cession en Bourse des participations des actionnaires �trangers. A charge, cependant, que les entreprises attendent plusieurs mois pour s�introduire en Bourse dans le cas o� l�Etat d�cide de renoncer � son droit de rachat.
� condition que...
Dans ce sens, l�expert Mahdjoub Bedda estime que la cession des actions d�entreprises alg�riennes � des non-r�sidents semble opportune pour am�liorer l�attractivit� de l�Alg�rie aux investissements directs �trangers (IDE), mieux contr�ler les transactions financi�res de ces entreprises, diversifier les modes de financement et booster la dynamique partenariale. Toutefois, cette option n�cessite que l�Etat assure bien les conditions de contr�le, r�gulation et organisation. Toutefois, les rachats d�actions par des investisseurs �trangers seraient similaires aux ouvertures de capital op�r�es sur la base de la r�gle 49%-51% avec l�octroi de la gestion de l�entreprise au partenaire �tranger. En outre, les entreprises �trang�res ont souvent tendance � partager les risques et ne sont pas n�cessairement int�ress�es par le rachat de la totalit� des actifs par la formule d'offre publique d'achat (OPA) ou de fusion. Cet �conomiste observe, �galement, que le rachat d'actifs �trangers en Bourse par des actionnaires d�termin�s est seulement recommand� dans le cas d'ouverture du capital des entreprises sp�cialis�es, qui exigent que les preneurs soient du m�me domaine d'activit� que l'entreprise �mettrice d'actions. Dans le cas contraire, une acquisition par le grand public d'entreprises sp�cialis�es dans des secteurs tr�s pointus comme les t�l�communications, l'industrie ou la technologie risque de faire appara�tre des divergences dans la d�termination plus tard de la strat�gie de l'entreprise.
C. B.

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