Nouveau cran dans le mouvement de contestation que m�nent les gardes communaux depuis un mois. Nombre d�entre eux sont rejoints, depuis hier, par leurs familles sur leur campement �rig� � Boufarik, jeudi dernier.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Un mois presque jour pour jour depuis l�entame de leur mouvement de protestation, le 26 juin dernier, les gardes communaux ne d�sarment point et semblent �dissimuler� dans leur escarcelle bien d�atouts � faire valoir au gr� des d�veloppements intervenus. C�est ainsi que, depuis hier, leur camp �rig� jeudi dernier � Boufarik, � l�endroit m�me o� ils ont �t� stopp�s net par un important cordon s�curitaire, mettant ainsi un terme � leur marche sur la capitale entam�e depuis Blida, enregistre de nouveaux arrivants bien particuliers. Il s�agit, selon Lahlou Aliouat, l�un des coordinateurs nationaux des gardes communaux, de membres de familles de certains agents qui ont d�cid� de rejoindre le site de Boufarik. Si elle se limite � quelques familles seulement, cette nouvelle donne est appel�e, selon notre interlocuteur, � faire tache d�huile dans les prochains jours, voire les prochaines heures. Ce qui constituera, � ne point douter, un nouveau cran et une nouvelle carte que les gardes communaux comptent jouer dans le bras de fer qui les oppose au minist�re de l�Int�rieur. Car, et comme le laisse clairement entendre Aliouat, il est question que ces familles accompagnent leurs chefs dans le reste de leur marche sur la pr�sidence de la R�publique. Ce qui constituera une �nouveaut� � � m�me de �pimenter� la contestation et mettra dans l'embarras les forces de s�curit� qui seront d�ploy�es pour emp�cher la progression des gardes communaux sur la capitale. Une progression dont la prochaine �tape se devait d��tre discut�e hier en soir�e, selon toujours notre interlocuteur qui parle de nombre d��l�ments � prendre en compte dans la prise de pareille d�cision. Notamment la fatigue qui s�est empar�e de beaucoup d��l�ments dont deux autres ont �t� �vacu�s � l�h�pital avant-hier en soir�e, s�ajoutant aux 80 autres �vacu�s la veille. Autrement dit, pour Aliouat qui n�h�sitera pas � parler d�une reprise en force de la marche, le souci est de bien pr�parer cette prochaine �tape � l�effet de la r�ussir. �C�est pour cela que nous prenons tout notre temps pour ce faire, en mettant tous les atouts de notre c�t�. Et entre-temps, on aura r�cup�r� nos forces et notre �nergie�, soutiendra-t-il, non sans signaler que la pr�sence � leurs c�t�s de leurs familles ne fera que booster davantage leur moral quelque peu affect� ces derniers jours par �la campagne m�diatique men�e tambour battant par le minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales�, dira-t-il. Aliouat fera part, aussi, de la fermeture, hier, par pas moins de 700 gardes communaux, du si�ge de la wilaya de Boumerd�s en signe de protestation contre la suspension de leurs salaires. Une action qui vient au lendemain de la remise, la veille, par pas moins de 1 000 gardes communaux de leurs armes pour signifier, selon Aliouat, leur soutien entier au mouvement de la corporation. De ce fait, des d�tachements entiers de la garde communale au niveau de la wilaya, comme ceux de Bordj Mena�el, Issers, Cha�bet-El- Ameur ou encore Naciria et Larba�tache ont vu des militaires prendre le relais des gardes communaux qui ont ainsi d�sert� les lieux.
M. K.

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