Loin du tumulte de la mercuriale et la canicule insupportable qui r�gnent pendant ces premiers jours de Ramadan, les fans de la musique profitent des soir�es ramadanesques que la direction de la culture de la wilaya de Bouira a concoct�es.
Ainsi, apr�s une soir�e inoubliable mercredi dernier, avec le chanteur des jeunes et de la chanson rythm�e, Rabah Asma, ce vendredi, c��tait au tour d�un autre chanteur des plus adul�s du public, Brahim Tayeb, de r�ussir son come-back au niveau de la maison de la culture Ali Zamoum de Bouira. Pendant pr�s de deux heures, des centaines de jeunes mais aussi des dizaines de familles, qui se sont d�plac�s sp�cialement pour �couter leur idole, ont �t� agr�ablement servis par des chansons aussi c�l�bres les unes que les autres telles que Lekhyal (ombre �vanescente), Akham id Guilulagh (la maison o� je suis n�), Iyithrane (sous les �toiles), ou encore Intas (diteslui), la c�l�bre chanson avec laquelle Brahim Tayeb a marqu� de son empreinte la chanson kabyle et rejoint le cercle tr�s restreint des chantres de la chanson kabyle. Ce, d�autant que contrairement aux autres artistes, qui sont de plus en plus enclins � s�impr�gner des musiques venues d�ailleurs, lui, fait le contraire avec le retour aux origines en puisant dans la musique du terroir avec comme seul instrument la guitare avant de passer plus tard au o�d, un autre instrument pris� pour son style qu�il affecte le plus et dans lequel il a fait ses preuves, la musique sentimentale proche de l�orientale et ses ma�tres incontest�s comme Mohamed Abdelwahab. Et pour parfaire cette soir�e d�di�e aux familles, il ne pouvait chanter autre que Ussan-ni (la belle �poque), la chanson qui plonge l�auditeur dans son enfance, avec des images marquantes de la vieille maison, le th� traditionnel qu�on sirote avec plein de marc, le tout dans la chaleur d�un doux feu de bois� Enfin, et comme dans la salle il y avait �galement beaucoup de jeunes qui ne cessaient de demander des chansons rythm�es pour se d�fouler, Brahim Tayeb a d� recourir � la chanson d�Idir Tazdait (le palmier) qu�il a retravaill�e avec plus de punch et de rythme, ce qui a anim� la salle. Bravo Brahim !
Y. Y.

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