Soci�t� : EL KALA (EL TARF)
Le calvaire au quotidien de quatre familles


Les quatre familles qui habitent une grande maison sise au centre-ville de la commune d�El Kala, mitoyenne de la placette de la R�volution, ne savent plus � quel saint se vouer pour trouver une solution durable � leur calvaire qui a d�but� juste � l�amorce de ce mois sacr� du Ramadan.
Un homme d�affaires connu sur la place publique a achet�, il y a quelques mois, une maison jouxtant celle des quatre familles, et ce, afin de construire une autre en place et lieu. Il faut savoir que la maison achet�e �tait dans un �tat de d�labrement avanc�, mena�ant ruine et datant de l��poque coloniale. Il proc�de illico presto � sa d�molition sans prendre les mesures et les pr�cautions appropri�es afin de ne pas porter pr�judice aux fondations et � la structure de la maison de la famille Djabali, sachant que lesdites maisons sont coll�es les unes aux autres et b�ties sur du sable mouvant. Actuellement, nonobstant leur cri de d�tresse en direction des autorit�s comp�tentes, c�est le silence radio. � Maire et services techniques de la commune se sont d�rob�s � leurs responsabilit�s. Une attitude qui renseigne sur les accointances du P/APC avec l�homme d�affaires en question�, ont martel� les membres de la famille Djabali, les traits tir�s par l�effet d�une fatigue morale constante et les contraintes de ce mois sacr�. Cependant, la maison dans laquelle vivent les quatre familles accuse actuellement de grandes fissures qui ont touch� pratiquement tous les murs. �Les services du CTC de Constantine ont �tabli une expertise afin de b�n�ficier de travaux de r�fection et de r�novation dans le cadre du programme initi� par l�Etat de prise en charge du vieux b�ti. Ainsi, par l�ampleur des fissures provoqu�es par une d�molition � la va-vite, l�op�ration devient caduque pour notre immeuble�, ont tenu � souligner nos interlocuteurs. Et d�ajouter, au bord de l�effondrement psychologique et physique en implorant les autorit�s locales pour leur venir en aide et sauver ce qui peut l��tre. �Nous sommes en danger de mort r�elle. Cette b�tisse peut s��crouler � tout moment et nous n�avons pas de moyens financiers pour louer d�autres appartements. Nous sommes pris au pi�ge�, ont conclu, avec d�pit, et une certaine r�signation, les membres de la famille Djabali.
Daoud Allam

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable