Actualit�s : JIJEL
Silence... on squatte


Comme il fallait s'y attendre, durant chaque mois de Ramadan, le commerce informel devient un sport national face � l'absence des services comp�tents dont la mission est de mettre de l'ordre dans les pratiques commerciales.
Lors de notre passage dans le march� situ� en plein centre-ville de Jijel nous avons �t� d�sagr�ablement surpris par la situation qui y pr�vaut : une arm�e de vendeurs � la sauvette exposent des marchandises de tous genres sur les trottoirs et autres espaces publics longeant ledit march� et souvent en plein milieu de la chauss�e. Ils vendent n'importent quoi et n'importe comment : des marchandises de tous genres, des l�gumes et des fruits, des produits p�rissables dans des conditions d'hygi�ne lamentables. On y trouve de la sardine � 18h en ces temps de grandes chaleurs, de la zlabia, du kalb elouz. En d�pit des efforts consentis par les services de la commune du chef-lieu de wilaya pour remettre de l'ordre dans ce genre d'espace � travers la cr�ation de march�s de proximit� dans quelques quartiers de la ville, force est de reconna�tre que l'informel semble �tre un r�flexe pavlovien chez un grand nombre de ces ramasseurs d'argent en ce mois de pi�t� et de cl�mence, et ce, face � l'absence des diff�rents acteurs intervenant dans le domaine de la r�glementation de l'activit� commerciale. Il convient de signaler que durant ce mois de Ramadan, le commerce informel a pris des proportions alarmantes face au laxisme des services comp�tents : chaque coin de rue a son souk fawdaoui, ou plut�t sa propre pagaille. Le visiteur de la ville de Jijel sera frapp� par la prolif�ration de march�s improvis�s � chaque coin de rue : village Mouss, Ouled A�ssa, Ekete, Benchaiboune... gare routi�re sont devenus des souks � ciel ouvert. Tirant profit de l'absence de tous les services de l'Etat, certains vendeurs � la sauvette sont all�s plus loin en dressant des �tals de fortune devant les portes de maisons, causant des d�sagr�ment aux riverains. C'est le cas au niveau de la route longeant le si�ge de la Direction des mines, constamment squatt�e par une nu�e de ces vendeurs qui imposent leur loi sous le nez de certains agents de l'Etat. Ces derniers auraient selon certaines sources, re�u instruction de se comporter gentiment durant cette p�riode avec �ces hors-la loi�. Un signe d'impunit� de la part d'un syst�me en qu�te d'une paix sociale faussement con�ue.
Bouhali Mohamed Cherif

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable