Le Qatar, l'Arabie saoudite et la Libye fournissent des armes aux rebelles syriens, a affirm�, hier lundi, � Paris une des porte-parole du Conseil national syrien (CNS), jugeant par ailleurs qu'�attendre une solution militaire� est �catastrophique�.
Dans une interview � la radio Europe 1, Bassma Kodmani, responsable des relations ext�rieures du CNS, assure que �les rebelles sur le terrain cherchent d�sesp�r�ment des armes l� o� ils peuvent les trouver�. Elle a �voqu� �certains pays� qui fournissent �certains types d'armes� : des armes �l�g�res et conventionnelles�, selon elle. A la question �qui fournit aujourd'hui ?�, elle a r�pondu : �C'est le Qatar, l'Arabie saoudite, c'est peut-�tre un peu la Libye avec ce qui lui reste de sa propre bataille. Mais on sait aussi qu'avec des sommes d'argent, ils (les insurg�s) vont aller chercher sur le march� noir, par tous les moyens, � acqu�rir ce qu'ils peuvent acqu�rir �. �Aujourd'hui, attendre une solution militaire, c'est catastrophique�, a assur� la porte-parole de la principale coalition de l'opposition. Mme Kodmani a insist� sur le d�s�quilibre des forces en pr�sence en Syrie : d'un c�t�, �un r�gime avec toutes ses forces, y compris l'aviation qui emploie des MiG contre sa propre population � et de l'autre c�t�, �une arm�e libre, c'est-�-dire des jeunes arm�s d'armes l�g�res qui ne sont pas tr�s capables d'aller au-del� de l'affrontement avec ces armes et une strat�gie de gu�rilla de ville�. Elle a relev� que les rebelles �taient d�pourvus du �type d'arme plus �volu� qui permettrait d'affronter l'aviation�. �C'est une d�cision politique que les grands pays doivent prendre, celle-ci n'est pas prise�, a-t-elle dit, assurant qu'un �carnage� �tait annonc� � Alep, la m�tropole du nord. La Syrie est en proie depuis mars 2011 � une r�volte populaire qui s'est militaris�e face au r�gime d�termin� � l'�touffer. En 16 mois, les combats et la r�pression ont fait plus de 21 000 morts, selon l'OSDH.

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