Soci�t� : PREMIER CRIME PENDANT LE RAMADAN � MOSTAGANEM
Un coup de couteau � la poitrine parce qu�il a refus� de se bagarrer


C�est fou la c�l�rit� avec laquelle agissent les gens munis de couteau et Dieu sait qu�ils sont de plus en plus nombreux.
En cette autre journ�e du mois de pi�t�, � quelques m�tres du grand march� couvert de la ville de Mostaganem, rien n�indiquait qu�un acte crapuleux allait �tre perp�tr� en toute froideur. Les gens vaquaient � leurs occupations et les groupes de badauds ou de connaissances se faisaient et se d�faisaient, quand soudainement on enregistre une petite escarmouche comme cela survient des milliers de fois par jour rien que sous les halles ou aux alentours du march�. L�un des deux protagonistes se retire et ne prit pas beaucoup d�attention � l�escarmouche. Tant bien qu�il fut provoqu� par son vis-�-vis par des grossi�ret�s et autres insultes, il ne brancha point. Et il fit bien. Il quitta son vis-�-vis, pour ne pas aggraver les choses. L�appel du muezzin ne va pas tarder � d�livrer les je�neurs d�une longue journ�e de car�me. Mais apparemment, la sagesse n�est pas donn�e � tout le monde. Au moment o� le sage avec sa lucidit� s��loignait du lieu de la chicane, l�autre, tel un diable, courait d�j� pour le rattraper et lui planter un couteau en pleine poitrine.
A. B.

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