
Société : CRIME CRAPULEUX À KOLÉA Ses meurtriers l’ont brûlé vif
Les services de la police de Koléa ont été informés récemment qu’une personne âgée de 38 ans a été transférée aux urgences de l’hôpital de Koléa, pour des brûlures graves au 3e degré.
C’est à la suite d’une plainte et des indications données par le
frère de la victime que la police locale a lancé, en ce début de
semaine, ses investigations en direction d’un groupe de malfaiteurs qui
sévissait dans la paisible ville de Koléa. Le lendemain, l’état de la
victime étant jugé critique, il a été décidé de son transfert aux
urgences de l’hôpital de Douéra. Ce fut au cours de ce transfert que la
victime accompagnée de son frère et des infirmiers décéda. Il convient
de noter que, selon nos sources, la victime âgée de 38 ans venait de
bénéficier d’une réduction de peine et d’une libération anticipée.
Ex-gardien de parking au niveau de Hadjout, la victime avait écopé de
plusieurs condamnations totalisant 18 ans années de prison, à l’issue de
plusieurs jugements. Les services de police de Tipasa ont indiqué que la
victime, lors de son transfert vers l’hôpital avait désigné ses
bourreaux à son frère qui l’accompagnait dans l’ambulance en partance
vers Douéra. La victime aurait précisé, lors de son agonie, comment ses
meurtriers l’ont brûlé et la manière atroce et sauvage avec laquelle ils
ont procédé. Le frère, lors du dépôt de plainte, avait signalé à la
police le nom des deux assassins sur les cinq qui furent présents sur
les lieux. Lors de l’enquête, les malfaiteurs arrêtés ont avoué que
c’est à l’issue d’une beuverie, dans une forêt isolée de Koléa appelée «Karazan»,
que la victime ligotée fut aspergée d’essence provenant de la moto d’un
des assassins. «Ce furent les pieds qui ont brûlé les premiers, avec des
cris de douleurs atroces, à notre grande satisfaction », confirma l’un
des meurtriers, en ajoutant que «les autres copains se réjouissaient de
cette séance de torture. Ce fut un jeu pour tous». Notre source nous
informa que le second meurtrier avoua son crime et confirma ce qu’avait
déclaré la victime à son frère avant de mourir. Cette même source
rapporta les déclarations du second assassin, lors de sa déposition :
«Ce sont ses pieds et ses jambes qui ont grillé dans une odeur
nauséabonde de chair brûlée. Mais la victime criait toujours. Alors,
j’ai aspiré l’essence de la moto et je lui ai versé sur le corps, sur le
visage et sur la poitrine. J’y ai allumé le briquet. Ce fut un feu
immense qui a embrasé la victime. Personne n’y pouvait rien. On le
voyait se consumer et brûler. Les cris ont cessé, dans une terrible
agonie. Nous sommes repartis à quatre, tristes, le regret au cœur,
d’avoir brûlé jusqu’à la mort un ami», sanglota l’un des meurtriers.
Pourquoi cette fureur et cette violence, sachant que les cinq
malfaiteurs avaient bénéficié d’une remise de peine. La victime, âgée de
38 ans, a passé la moitié de sa vie en prison (18 ans). Ne faut-il pas
reconsidérer les facteurs qui permettent la remise de peine ou la grâce
pénitentiaire ? la presque totalité des statistiques confirment que les
crimes à récidive et les délits graves sont le fait des «gros clients»
habitués des bagnes et des pénitenciers. La totalité de ces délinquants
criminels, ces nouveaux Landru, ont été appréhendés et présentés au
magistrat instructeur du parquet de Koléa, qui les a placés sous mandat
de dépôt au niveau de la prison de Koléa.
Larbi Houari
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