Actualit�s : L�OPPOSITION POLITIQUE ALG�RIENNE ET LES M�DIAS PUBLICS
Boycott ou exclusion ?


C�est connu, le gouvernement pense que tout parti ou toute personnalit� politique qui n�est pas dans son sillage, principalement les personnalit�s nationales ou les partis politiques porteurs de critiques de fonds sur sa politique ne sont pas les bienvenus sur les cha�nes de t�l�vision et des antennes de la radio qui sont tout de m�me des services publics ouverts � tout citoyen de ce pays sans distinction politique.
Nous avons questionn� le ministre de la Communication, Nacer Mehal, lors de sa venue � Boumerd�s pour inaugurer la nouvelle radio r�gionale de Boumerd�s, sur l�exclusion qui ne dit pas son nom des personnalit�s et des partis politiques de l�opposition des m�dias publics, notamment les partis politiques et personnalit�s politiques partisans du boycott des scrutins �lectoraux. Selon M. Mehal, qui a limit� sa r�ponse aux seules �lections l�gislatives de mai 2012 alors que c�est une constante du gouvernement qui remonte � plusieurs d�cennies, ce sont ces derniers (partis et personnalit�s) qui refusent de passer � la t�l�vision et sur les antennes des radios. �Permettez-moi de r�cuser le terme exclusion. Ils (le ministre fait allusion aux seuls partis d�opposition ) ne sont interdits par personne. Ils sont devenus des sp�cialistes du boycott. Nous ne pouvons pas les obliger � passer � la t�l�vision. Les DG de la t�l�vision et de la Radio sont l�. Ils peuvent vous donner les copies des invitations qui leur sont adress�es mais ils refusent de venir. Le boycott est une attitude politique que je d�plore�, dira-til. Dans le m�me ordre d�id�es, un confr�re rappelle au ministre que toutes les activit�s publiques des partis d�opposition sont syst�matiquement ignor�es par la T�l�vision, les cha�nes de radio et en g�n�ral par les m�dias de l�Etat. Le ministre a trouv� une pirouette pour r�pondre en invoquant la loi �lectorale sur la r�partition �quitable du temps de passage sur les antennes des m�dias publics. A suivre ce raisonnement du repr�sentant du gouvernement, ces partis boycotteurs deviennent �tranges. Et pour cause, voil� des organisations politiques fondant leurs ambitions d�acqu�rir le pouvoir par la production et, surtout, la diffusion de leurs discours politiques pour s�duire un grand nombre d��lecteurs qui refusent la possibilit� de parler, par le biais des m�dias de l�Etat, directement � des millions d��lecteurs. Paradoxal ! A moins que la crainte de ces partis se situe au niveau du charcutage et de la r�cup�ration de leurs propos. Plusieurs responsables politiques se sont en effet publiquement plaints de cette situation, exigeant de passer en direct �vitant ainsi de se retrouver en situation embarrassante par rapport � leurs positions politiques traditionnelles.
Abachi L.

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