C�est un laisser-aller caract�ris� que rel�ve l�observateur � la hauteur du village d�Oureah, par o� passe tout le trafic de la RN11 liant Mostaganem � Oran.
La d�viation du trafic de cette petite autoroute par le village en raison de travaux de r�alisation d�une tr�mie, touche sensiblement la fluidit� de la dense circulation qui par certaines journ�es, s�av�re carr�ment incommode. Il faut prendre son mal en patience le temps d�une longue heure parfois, pour traverser le village. Or, bon gr� mal gr�, des esprits mercantiles ne rougissent pas � profiter de cet encombrement pour installer leurs bazars de commerce ; l�gumes, fruits et poissons notamment. Et les services de l�ordre qui se sont lev�s contre cet �tat de fait au d�but de l��t� semblent pr�sentement carr�ment fermer les yeux. Ce qui n�est pas le cas des automobilistes qui se posent bel et bien des questions d�ordre logique. Du moins quand des vendeurs de l�gumes et de fruits n�ont aucun probl�me pour �taler leurs marchandises, sur la toute petite chauss�e de la voie � moins de 50 m�tres d�un barrage de gendarmerie. D�j�, le bas-c�t� est exigu par certains endroits. Les automobilistes de passage qui s�arr�tent pour une emplette ou demander les prix se trouvent bien des fois oblig�s de stationner � moiti� sur la voie d�une route � double sens. Comment se fait-il alors que les gendarmes qui sont quotidiennement post�s � cet endroit, ne voient pas cette anomalie ? Si la circulation �tait normale et se faisait sans g�ne, le conducteur aurait pu comprendre en d�pit de l�image qui ne tient pas : des cageots et des l�gumes non loin de gendarmes en faction.
A. B.

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