Actualit�s : QUI DU TRIBUNAL CORRECTIONNEL OU CRIMINEL STATUERA SUR L�AFFAIRE SONATRACH ?
La chambre d�accusation tranchera le 17 septembre prochain


La chambre d�accusation pr�s la cour d�Alger statuera pour la �ni�me fois dans l�affaire Sonatrach, a-t-on appris de source judiciaire s�re. La date du 17 septembre prochain a �t� fix�e pour trancher d�finitivement sur la qualit� de la juridiction qui statuera sur cette affaire.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Qui du tribunal correctionnel ou criminel examinera l�affaire Sonatrach ? La r�ponse sera connue � la mi-septembre prochain lors de l�examen de cette affaire par la chambre d�accusation pr�s la cour d�Alger. Il est � noter que ce retard accus� dans l�instruction de cette affaire fait suite � la d�cision de la chambre d�accusation prise en date du 19 octobre 2011 qui a d�cid� de �relancer l�instruction de l�affaire�, en exigeant un �compl�ment d�enqu�te�. Pour rappel, quelques mois apr�s l�ouverture d�une information judiciaire, pas moins de six personnes ont �t� plac�es sous mandat de d�p�t en vertu de l�ordonnance rendue par le juge d�instruction relevant du p�le judiciaire sp�cialis� du centre et ce, en date du 13 janvier 2010. Or, � en croire des sources proches de la d�fense, la d�tention des mis en cause dans cette affaire a �trop dur�, ce qui n�cessite sa traduction dans les meilleurs d�lais devant une juridiction, et ce, conform�ment � l�article 197 bis du code de proc�dure p�nale. L�article en question, selon la m�me source, �a trait� d�une fa�on claire la dur�e de la d�tention provisoire dans les articles p�naux, entre l�ordonnance d�envoi de documents de l�affaire au parquet g�n�ral et la d�cision de la chambre d�accusation dans le fond, ce qui donne une signification forte de la volont� du l�gislateur qui devrait�, ajoute la m�me source, �aller au-del� de la protection civile des libert�s individuelles de toute forme d�abus ou d�exag�ration�. Il n�en demeure pas moins que ce retard accus� dans l�instruction de cette affaire trouve son origine dans le compl�ment d�information demand� par la chambre d�accusation. En effet, certaines sources laissent croire que Mohamed Meziane, sous contr�le judiciaire, et ses deux fils, en d�tention provisoire depuis plus d�une ann�e, seraient concern�s par un nouveau chef d�inculpation li� au blanchiment d�argent. Pour cette raison, ajoute la m�me source, le juge les a interrog�s en mai 2011 sur leurs biens immobiliers et leurs comptes ainsi que ceux de leurs �pouses. Cela dit, les premi�res auditions des quatorze pr�venus et celles d�une quinzaine de t�moins se sont achev�es sur une lourde interrogation quant � la responsabilit� politique et administrative de l�exministre de l�Energie, Chakib Khelil, dans ce scandale. En effet, que ce soit l�ancien P-dg Mohamed Meziane, ses deux enfants ou les vice-pr�sidents, Benamar Zenasni, charg� de l�activit� transport par canalisation (sous mandat de d�p�t), Belkacem Boumedienne, charg� de l�activit� amont (en d�tention provisoire) ou Chawki Rahal, charg� de l�activit� commercialisation (plac� sous contr�le judiciaire), il est clair que tous les actes de gestion �taient soumis � l�appr�ciation du ministre de l�Energie, expliquent nos sources, qui r�v�lent que Mohamed Meziane, l�ex-P-dg,�ne faisait rien sans en r�f�rer � Chakib Khelil�. M�me pour le cas de ses deux enfants, l�un travaillant pour Saipem et l�autre pour Contel, les deux soci�t�s �trang�res d�tentrices des march�s objets de ce scandale, il en avait fait part � son ministre. Les march�s de t�l�surveillance pour les bases du sud du pays ne sont en g�n�ral jamais trait�s uniquement par le P-dg ou ses vice-pr�sidents. �Ils sont tous soumis � l�appr�ciation de Khelil, dont certains par �crit�.
A. B.

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