Actualit�s : Les gardes communaux pr�voient un sit-in national � Alger

Les gardes communaux se font, d�sormais, mena�ants, eux qui n�admettent aucunement qu�on touche � la symbolique d�un corps, le leur, dont, apparemment, on veut se d�barrasser � tout prix et au plus vite. Mani�re � eux de signifier que leur combat est loin de n��tre motiv� que par des consid�rations exclusivement mat�rielles, par ailleurs, amplement l�gitimes et donc justifi�es.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le conseil national consultatif de la corporation qui s�est r�uni ce jeudi � Blida, a �t� on ne peut plus clair quant � la d�termination des gardes communaux � ne pas se faire rouler� comme certains cercles le souhaitent et font tout pour ce faire. En effet, les coordinateurs locaux au niveau de 41 wilayas ont eu � d�battre de trois points. D�abord la finalisation du rapport des coordinations locales quant � l�appr�ciation de la base des derni�res �concessions � de la tutelle avec la collecte, jusqu�� avant-hier, de 39 720 signatures de gardes communaux. Selon Lahlou Aliouet, charg� � la communication au sein de la coordination nationale, il est attendu la collecte davantage de paraphes d�ici demain dimanche, jour retenu pour la remise du document au minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales qui, pour rappel, l�a sollicit� il y a une dizaine de jours. Ce rapport qui fait ressortir, selon notre interlocuteur, une nette �d�sapprobation� des gardes communaux � l��gard des r�ponses de la tutelle � leurs revendications, �est � valeur de preuves, de par son accompagnement par les signatures de ces derniers, de la repr�sentativit� de notre coordination nationale�, dira-t-il. Il y a eu, ensuite, l�adoption d�une r�plique face � la toute r�cente campagne de d�nigrement qui vise le corps � travers la �r�surrection� d�accusations �cul�es et le �lancement� de nouveaux griefs � l�encontre des agents du corps. Aux accusations d'accointances et d�intelligence d�avec les maquis terroristes ressass�es des ann�es apr�s contre des �l�ments, sont venues s�ajouter d�autres portant sur l�implication de certains �l�ments du corps dans les incendies et autres feux de for�t qui ravagent un peu partout le pays. Des attaques savamment orchestr�es et au timing loin d��tre fortuit auxquelles les gardes communaux ne comptent pas rester de marbre. A d�faut d�excuses ou tout au moins d�explications de la part du minist�re de l�Int�rieur, ils envisagent de tenir un sit-in national � Alger pour crier leur col�re et leur indignation contre cette campagne visant � mettre au pas et � jeter � la vindicte populaire un corps qui �aurait d� m�riter un autre sort que celui qu�on veut lui faire subir�, regrettera Aliouet. D�autres sit-in locaux sont aussi pr�vus le 24 octobre prochain, le jour o� une quarantaine de gardes communaux se pr�senteront par-devant le tribunal de Bir Mourad-Ra�s, dans la capitale, pour r�pondre de chefs d�inculpation qui leur ont �t� coll�s dans le sillage de la marche muscl�e de la corporation, le 9 juillet dernier. Ultime point discut�, le projet de mise sur pied d�une fondation d�di�e � la garde communale. Un projet qui l�on verrait d�un tr�s mauvais �il dans bien de cercles qui y verraient ce �grain� qui contrarierait consid�rablement l�infernale machine de la r�conciliation nationale dont la philosophie se base sur tout le contraire, de ce que requiert la m�moire Des cercles qui ne seraient pas loin de cette campagne de d�nigrement du corps �diligent�e� tout derni�rement. Un �enjeu� de m�moire, d�essence �minemment politique dont les gardes communaux semblent �tre conscients au point de tenir � concr�tiser ce projet de fondation dont les aspects pratiques ont �t� justement discut�s � l�effet de lui conf�rer corps, forme et existence r�elle. Ainsi, n�a-t-il pas �t� d�cid� la mise sur pied, pour ce faire, de trois commissions, l�une pour s�occuper de l'aspect statutaire, l�autre pour �tablir le r�glement int�rieur et la derni�re aura en charge l�aspect mat�riel qu�exige pareille institution qui aura pour mission principale de servir de rempart s�r contre la l�oubli. Une culture que ces �cercles� imposent pour mettre � vau-l�eau les longues ann�es de lutte et mettre aux oubliettes l'h�ro�sme et la bravoure de ces milliers de gardes communaux et de bien d�autres �l�ments des services de s�curit� et patriotes de tous bords qui ont �pargn� au pays le p�ril islamiste.
M. K.

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