Actualit�s : CHERCHELL
�chauffour�es au centre-ville


Ce qui, � l�origine, paraissait �tre un simple chahut de gamins, a manqu� de d�g�n�rer en v�ritable �meute en cette soir�e de d�but de semaine.
Des sources cr�dibles ont rapport� ce qui suit : �Une famille qui revenait de la plage Mer et Soleil de Tizirine, dans la ville de Cherchell, qui compte, depuis quelques ann�es, des plages civiles et militaires fut l�objet d�une attention particuli�rement douteuse de la part de quelques jeunes.� Selon ces sources, ils sont en r�alit� des militaires en civil qui de retour de la plage d�ambulaient dans le quartier populaire de la cit� Tizirine. M. Sma�l, un jeune qui habite la cit� des 200 logements pr�s de Tizirine, nous narra l��v�nement : �Ce groupe de jeunes en civil qui remontait de la plage, suivait de pr�s une demoiselle qui revenait elle aussi de la plage et qui marchait � l�avant d�un groupe de personnes. Un des militaires vantait de mani�re assidue la beaut� et l��l�gance de la d�marche de la demoiselle et ses atours. Ces militaires ne s��taient pas rendus compte de la pr�sence d�un parent qui marchait derri�re cette demoiselle et qui revenait lui aussi de la plage. Ce parent, qui n�appr�cia gu�re les avances faites � cette jeune fille, devint rouge de col�re. Il s��lan�a sur l�un des hommes dont les propositions os�es devenaient trop pressentes malgr� le refus de la demoiselle d�engager la discussion. Une m�l�e s�ensuivit. Des coups, des cris et des insultes fus�rent de part et d�autre. Les femmes qui revenaient de la plage s�en m�l�rent avec leurs cris stridents et chaque groupe courut pour ameuter et ramener les siens. Une v�ritable bataille rang�e s�ensuivit et le tron�on de la RN 11, reliant Tizirine � la porte d�Alger, fut bloqu� durant plusieurs minutes et devint le th��tre d�une rixe violente entre des jeunes r�sidents des cit�s Tizirine et 200 logements arm�s de gourdins, de faucilles, de b�ches, de pioches et de couteaux de cuisine, qui fon��rent vers le c�t� adverse, et les renforts de policiers ont d� s�interposer.� Le r�cit de notre t�moin fut pr�cis qu�il devint d�un int�r�t certain. A ce titre, notre t�moin, pris dans la tourmente de cette narration, pr�cisa : �Les v�hicules et la route furent bloqu�s durant plusieurs minutes, et le groupe des jeunes militaires en civil fut pouss� par la mar�e humaine, jusque devant le barrage policier du centre-ville qui m�ne vers l�all�e principale de l�Acad�mie militaire.� Il convient de pr�ciser que nos principales sources sont des civils. Du c�t� de la police et des militaires, aucune information officielle n�a filtr� et aucun commentaire n�a �t� fait. Aucune source s�curitaires n�a pu fournir des pr�cisions d�taill�es ou pr�cises au sujet de ces affrontements. Comment ces groupes furent-ils dispers�s ? Nous disposons de quelques t�moignages. Certains parlent de l�intervention de responsables civils et militaires pour calmer les esprits chauff�s. D�autres �voquent l�intervention personnelle d�un responsable militaire qui aurait promis de prendre des mesures � l�encontre des responsables de ces troubles. Ce qui avait eu pour effet de calmer les esprits.
Larbi Houari

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