Actualit�s : RUMEURS SUR LES FUTURS MEMBRES DU GOUVERNEMENT
La folle journ�e du mardi


Ahmed Ouyahia aux Affaires �trang�res, Amar Ghoul comme Premier ministre, Hamraoui Habib Chawki de retour, Mohamed Abdou Bouderbala au minist�re du Commerce, Abdelkader Ouali, SG du minist�re de l�Int�rieur au minist�re d�l�gu� aux Collectivit�s locales, pour ne citer que ces fausses nominations. La vie politique du pays n�a pas connu une journ�e aussi agit�e depuis des ann�es.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - On aura annonc� finalement quelques deux cents noms mardi, avant que le communiqu� de la Pr�sidence ne pr�cise la composante officielle du nouveau gouvernement dont Abdelmalek Sellal est appel� � en coordonner l�action. A midi, certains ministres ne savaient m�me pas s�ils allaient �tre maintenus � leurs postes, s�ils �taient sur le d�part ou s�ils seront mut�s dans d�autres minist�res. De gros calibres des partis politiques ayant r�alis� de �bons� r�sultats lors des toutes derni�res l�gislatives � y compris du Front des forces socialistes (FFS) �, des personnalit�s et des technocrates non partisans, donn�s pour nouveaux ministres et certaines nominations, ont �t� annonc�es par les concern�s eux-m�mes, car ils ont �t� �convi�s� � diriger des d�partements minist�riels. De m�me que des ministres ont �t� annonc�s comme partants comme Khalida Toumi et Mustapha Benbada, d�anciens ministres r�habilit�s et des super-minist�res institu�s pour g�rer les secteurs n�vralgiques. Et des noms qui n�ont � aucun moment �t� �voqu�s se sont faits d�heureux �lus � l�annonce, le soir, de la liste officielle. Journ�e agit�e. C�est le moins que l�on puisse dire � propos. Vingt-quatre heures ! Vingt-quatre heures ont fait peu d�heureux et beaucoup de d�ceptions m�me si elles ont suffi pour casser la monotonie qui a gagn� la vie politique depuis les �lections l�gislatives de mai 2012. Coups de bluff, sp�culations ou la rumeur comme mode de gouvernance ? La liste des membres de ce nouveau gouvernement aurait �t� ficel�e depuis longtemps. Bouteflika aura pris tout le monde de court. D�abord en annon�ant la nomination du Premier ministre. Bien que le nom d�Abdelmalek Sellal circulait dans les chaumi�res et salons d�Alger depuis des mois d�j�, sa nomination officielle, est intervenue au moment o� on l�attendait le moins. Et ne laissant pas le temps � la classe politique pour commenter l��v�nement, il surprend, encore une fois, tout le monde par une autre composition surprise � bien des �gards. Exemples : Mohand Oussa�d Bela�d, candidat malheureux � la pr�sidentielle de 2009, et Bachir Messaitfa, �conomiste. Les deux sont d�ob�dience islamiste. Le premier dirige un parti microscopique et faisait de l�agitation comme pour se dire qu�il est dans l�opposition. Il est nomm� ministre de la Communication. Le second est un militant du MSP qui a vu sa candidature � la d�putation refus�e � plusieurs reprises par son parti. Il est nomm� secr�taire d�Etat aupr�s du Premier ministre, charg� de la Prospective et des Statistiques, sans aucune couverture politique. Personne n�aura pari� sur ces deux noms�
L. H.

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