Actualit�s : TIPASA
Des citoyens ferment l�autoroute et exigent des passerelles


Ils �taient plusieurs centaines de citoyens en ce d�but de semaine � emp�cher la circulation automobile dans les deux sens, en bloquant l�autoroute Alger-Cherchell au niveau de la bretelle menant � Tipasa et � Sidi Rached.
D�immenses feux aliment�s par des pneus et des troncs d�arbres enfum�s formaient un �norme brasier visible � plusieurs kilom�tres. La hauteur des feux �tait telle que les panneaux de signalisation en plastique juch�s � plusieurs m�tres du sol furent l�ch�s par les flammes et br�l�rent partiellement. Les traces de cette action de force sont encore visibles sur cet axe autoroutier. Une importante file de v�hicules s�y �tait form�e. Il fut impossible de faire demi-tour dans un sens ou dans l�autre. C�est l��nergique intervention des �l�ments de la Gendarmerie nationale qui �loigna provisoirement les �meutiers. �On est l�, et on restera ici le temps qu�il faudra pour r�tablir l�ordre public et la circulation. Il faut cependant �tre patient !�, s�exclama un gendarme en faction. Un �lu pr�sent sur les lieux, questionn� sur les pr�occupations de ces citoyens, dira : �Le village Sid Oumour, rattach� � Sidi Rached, d�pend territorialement de Ahmer El A�n. Il est mitoyen � la bretelle de l�autoroute Alger-Cherchell. Une passerelle peinte en vert tr�ne sur cet axe autoroutier qui permet une circulation pi�tonne ais�e des citoyens.� A propos du motif de ces turbulences, notre interlocuteur pr�cisera que �contrairement aux autres riverains, les habitants des villages de Serhane, de Shapiro et d�autres petites masures environnantes, � l�instar du douar Si Abed, s�estiment oubli�s. Mais ce n�est pas vrai�. Mais la fronde des habitants de la tribu des Serhane est formalis�e noir sur blanc dans un moratoire adress� au wali de Tipasa. Plusieurs d�l�gu�s de ces villages ont �t� re�us par le wali, en mettant fin � leur action violente. Ces d�l�gu�s ont exig� des passerelles au-dessus de l�axe autoroutier, des abri-bus prot�g�s et balis�s, le transport et le ramassage scolaire, ainsi qu�une r�elle s�curisation des pi�tons et ont pr�sent� des statistiques macabres concernant ces tron�ons.
Larbi Houari

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