Actualit�s : BOUIRA
Sept lyc�es d�j� en gr�ve


La rentr�e scolaire 2012-2013 � Bouira n�aura pas d�rog� � la r�gle : plusieurs �tablissements scolaires, surtout dans le secondaire, ont observ� d�s le premier jour des mouvements de protestation.
Ainsi en est-il des lyc�es de Saharidj, Aghbalou et Ath-Mansour dans la da�ra de M�ch�dallah, le lyc�e d�Ath-Leksar dans la da�ra de Bechloul, celui d�Ath- La�ziz et enfin, deux au niveau du cheflieu, les lyc�es Hamza et 140- Logements. AAghbalou, au premier jour de la rentr�e scolaire, les enseignants ont �t� surpris de constater l�absence totale, except� l�intendant, du staff administratif � 8 heures. Le censeur qui s�est pr�sent� vers 8h20 a eu une altercation avec les enseignants en leur disant qu�il n�a pas de comptes � leur rendre. A Saharidj, une situation des plus cocasses s�est abattue sur deux enseignants. Ces derniers, apr�s avoir �t� int�gr�s au mois de mars au m�me titre que des milliers de leurs coll�gues � l��chelle nationale, ont �t� surpris au mois de juillet par une note leur signifiant l�annulation de la d�cision de leur int�gration. Bien entendu, c�est cette injustice que leurs coll�gues, qui se sont solidaris�s avec eux en observant une journ�e de gr�ve, voulaient d�noncer. Le m�me sort a �t� r�serv� � certains enseignants des lyc�es d�Ath-Leksar et d�Ath-Mansour. Ils ont �t� destinataires d�une note leur signifiant la fin de relation de travail avec la direction de l��ducation. Au niveau du lyc�e d�Ath-Mansour, les enseignants qui se sont solidaris�s avec leurs coll�gues exclus revendiquent �galement l�ouverture de la fili�re langues �trang�res, maintes fois r�it�r�e depuis deux ans. Notons que d�apr�s le coordinateur du Cnapest, Ouali Cherif, ces chiffres ne sont pas exhaustifs puisque plusieurs d�l�gu�s communaux de certaines da�ras n�ont pas encore envoy� leurs PV au bureau de wilaya. Par ailleurs, si la situation est partiellement connue au niveau du secondaire, qui compte 46 lyc�es, l�on ignore cependant la situation r�elle au niveau des deux autres paliers tant la repr�sentation syndicale est d�faillante. Au niveau de ces deux paliers de l��ducation qui comptent quelque 640 �tablissements scolaires, dont 119 CEM et 521 �coles primaires, les probl�mes rencontr�s par les enseignants et les �l�ves ne sont connus qu�apr�s coup, c�est-�-dire apr�s le d�clenchement d�un mouvement de gr�ve dans tel ou tel �tablissement. Cela �tant, notons que depuis le d�part de l�ancien directeur, la DE a perdu la notion de communication. Pour preuve, le nouveau directeur qui en est � sa deuxi�me ann�e n�a jamais organis� un point de presse, ni pens� � pr�senter un document de presse, ne serait-ce que pour la rentr�e scolaire.
Y. Y.

Lutte contre le commerce informel au centre-ville
Il y a deux jours, aux environs de 22h, des disaines de jeunes activant dans le commerce informel au niveau de quartier Ecotec de la ville de Bouira ont investi la rue en allumant des pneus et en prenant � partie, � coups de pierres, le si�ge vitr� de l�OPGI.
La furie de ces jeunes est venue suite � l�intervention muscl�e des policiers peu avant la tomb�e de la nuit en saisissant tous les produits et autres marchandises qui �taient plac�s illicitement sur le trottoir au niveau de ce quartier populaire. La riposte sur place des propri�taires de ces tables et autres �tals a �t� �nergiquement r�prim�e par les policiers qui s��taient d�ploy�s en grand nombre, d�cid�s qu�ils �taient � en finir avec le commerce informel. D�ailleurs, dans leur intervention, m�me le nettoyage s�en �tait suivi juste apr�s avec des unit�s de la Protection civile d�p�ch�e pour la circonstance. Face � cette manifestation nocturne, d�autres policiers sont venus en renfort � coups de gourdins et autres bombes lacrymog�nes, ils ont vite fait de disperser ces jeunes. Hier, dans la matin�e, le quartier a retrouv� son calme ; au m�me titre que les trottoirs qui ont pour la premi�re fois retrouv� leur vocation apr�s des ann�es d�occupation au grand bonheur des habitants qui ont pu admirer leur quartier avec boulevard et trottoir. Propre et d�gag�.
Y. Y.

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