Actualit�s : CERTAINS DE SES ARTICLES SONT GEL�S
La Cnec revendique l�application de la loi du chahid


La Coordination nationale des enfants des chouhada (Cnec) interpelle le Premier ministre pour la r�vision de l�article 25 de la loi du chahid et du moudjahid.
Elle plaide �galement pour le d�gel de la licence d�importation des v�hicules pour les veuves et enfants de chouhada. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Selon la Cnec, l�article 25 de la loi du chahid et du moudjahid constitue une �injustice� envers les enfants de chahid. Un texte de loi qui stipule que la pension de la veuve du chahid revient � l�enfant ch�meur. �Cette pension est l�h�ritage des enfants du chahid et doit �tre r�partie � �galit� entre la fratrie�, a indiqu� le pr�sident par int�rim de la coordination, Abdelkrim Derridj, hier � Alger. Il interpelle ainsi le Premier ministre pour la r�vision de cet article. Il �voque �galement le d�cret ex�cutif de la loi du chahid et du moudjahid qui attribue 20% des logements sociaux � la famille r�volutionnaire soit les enfants des chouhada et les moudjahidine. �Cette d�cision n�est toujours pas appliqu�e, et ce, depuis 2001�, pr�cise-t-il. Toutefois, il estime que ce taux est largement suffisant. �Nous ne sommes pas des h�ritiers d�une monarchie. Les chahid sont morts pour tout le peuple alg�rien�, dit-il. Le pr�sident par int�rim de la Coordination nationale des enfants des chouhada interpelle de nouveau le ministre des Moudjahidine sur le gel de la licence d�importation des v�hicules pour les veuves et enfants de chouhada. �Ce gel persiste depuis deux ans. Nous avons attendu sa relance pour le 5 juillet dernier mais en vain�, a-t-il dit. Pourtant, a-t-il ajout�, �le ministre des Moudjahidine a assur� en mai dernier de mettre prochainement un terme � ce gel�. Par ailleurs, Abdelkrim Derridj d�nonce le wali d�Alger, saisi vainement � maintes reprises pour un si�ge pour le bureau national de la Cnec. �Depuis dix ans, nous n�avons cess� de solliciter le wali d�Alger pour l�acquisition d�un si�ge pour le bureau national de la coordination. Toutes nos correspondances sont rest�es sans r�ponse. Pourtant, plusieurs associations en ont b�n�fici� �, explique-t-il. Et d�ajouter : �Nous sommes comme des nomades. Nous louons chez des priv�s et chaque ann�e, nous sommes oblig�s de changer de si�ge.�
R. N.

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