Actualit�s : IL AFFIRME QUE LES ENTREPRISES PEINENT � �VALUER LEURS BESOINS EN RESSOURCES HUMAINES
Le recteur de l�USTHB jette un pav� dans la mare


Selon le recteur de l�USTHB, il existe une r�elle difficult� � organiser un dialogue entre l�Universit� et les entreprises, dans le cadre de l�orientation des �tudiants dipl�m�s vers le milieu professionnel.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - S�exprimant, hier, � l�occasion d�une conf�rence de presse, le recteur de l�Universit� des sciences et de la technologie Houari-Boumedi�ne n�y est pas all� avec le dos de la cuill�re pour exprimer son regret quant � la barri�re qui persiste toujours entre l�Universit� et l��conomie en g�n�ral. Il a d�clar� que �les entreprises ne sont pas aujourd�hui en mesure d��valuer leurs besoins en mati�re de ressources humaines � long terme�. Ce qui emp�che, selon lui, l�USTHB d�ouvrir des formations s�adaptant aux besoins r�els du march� du travail. �Nous esp�rons voir les entreprises �valuer leurs besoins en mati�re de ressources humaines pour que, de notre c�t�, nous puissions nous lancer dans des cycles de formations adapt�es. Il n�est pas possible pour nous de nous hasarder � ouvrir des sp�cialit�s pour qu�au bout d�une session de cinq ans, nous nous retrouvions avec trois ou quatre �tudiants dipl�m�s recrut�s et les autres au ch�mage. De m�me que nous ne demandons pas aux entreprises de nous livrer leurs besoins en ressources humaines dans l�imm�diat mais plut�t � long terme, � l��chelle de 10 ou 15 ans, pour que nous puissions leur pr�parer les comp�tences qui s�imposent �, a-t-il soulign�. Ce n�est pas tout, puisque Benali Benzaghou, qui trouve cette situation �anormale�, jette un autre pav� dans la mare en affirmant qu��il existe une r�elle difficult� � organiser le dialogue avec les entreprises�, sans toutefois donner davantage d�explications. Le recteur de l�USTHB va encore plus loin et ne l�sine pas sur les mots : �L�Universit� doit s�adapter au march� du travail mais il faudra aussi que le march� cr�e de l�emploi, c�est � l��conomie de cr�er cet environnement favorable, car si ce n�est pas le cas, il y a un r�el probl�me. � Pour appuyer ses propos, Benzaghou cite les r�cents sondages de l�Office national des statistiques (ONS), qui, selon lui, ont r�v�l� qu�il existe un taux de ch�mage plus important parmi les jeunes dipl�m�s que chez les autres cat�gories. Et au recteur de l�USTHB de conclure avec la m�me expression qu�il n�avait de cesse de r�p�ter tout au long de la conf�rence de presse : �Ce n�est pas normal.�
M. M.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable