A l�ouverture, hier, des travaux de la session ordinaire du conseil national du parti, le pr�sident du Front de l�Alg�rie nouvelle (FAN), Ahmed Benabdeselem, a fortement critiqu� la t�l�vision publique (ENTV), lui reprochant d��touffer la voix de l��opposition� par le recours abusif au mode �off�.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - M. Benabdeselem, qui accuse la t�l�vision de faire dans la �d�sinformation�, se plaint surtout de l��embargo� impos� � sa formation politique qui, selon ses dires, n�a plus vu ses activit�s couvertes depuis les �lections l�gislatives : �Aucune des cha�nes de l�ENTV ni de la Radio alg�rienne ne m�a invit� sur un plateau depuis le 11 mai dernier. Or, si jamais on couvre nos activit�s, on les passe au journal t�l�vis� en mode ��off�� dont on ne montre que les images, pendant moins de 30 secondes, et o� le pr�sentateur parle � notre place comme si nous �tions, muets. Pis encore, ils d�forment nos propos.� Par ailleurs, outre la lecture de l�ordre du jour de cette session du conseil national du parti, le pr�sident du FAN, parti islamiste n� de la dissidence ayant �branl� El Islah � la veille des �lections l�gislatives de mai 2012, s�est arr�t� sur l�assassinat de l�ambassadeur am�ricain en Libye, Chris Stevens. Plut�t pour fustiger le r�gime alg�rien : �Le r�gime a interdit aux Alg�riens de manifester comme tous les musulmans devant l�ambassade des Etats-Unis pour d�noncer le film blasph�matoire contre notre proph�te. C�est honteux !� Bref, � l�ordre du jour de cette session, le point le plus important porte sur la prochaine �ch�ance politique, � savoir les �lections locales. Ainsi, et apr�s un r�quisitoire contre la fraude, il dira que �les �lections de 1991 restent la seule joute qui n�a pas �t� entach�e de fraude. Le pouvoir a montr� qu�il ne veut pas de changement et l�a prouv� encore en mai 2012. Et ce n�est pas demain qu�il �coutera la voix du peuple et respectera le choix des citoyens�. Il a laiss� entendre que sa formation prendra part aux �lections : �Dans la strat�gie de notre parti et l�initiative politique dans laquelle nous nous sommes engag�s avec beaucoup de partenaires, les �lections sont un moyen incontournable �. R�ponse dimanche lors d�une conf�rence de presse.
L. H.

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