Le secr�taire g�n�ral de l�Alliance nationale r�publicaine (ANR) estime qu�il est primordial de structurer son parti avant de songer � participer aux �lections municipales, et ce, afin d��viter le sc�nario des pr�c�dentes �ch�ances l�gislatives.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - A l�entendre, Belkacem Sahli, qui vient d�h�riter du poste de secr�taire d�Etat charg� de la Communaut� alg�rienne � l��tranger, n�est pas homme � se jeter � l�eau sans bou�e de sauvetage. Bien au contraire, il se dit conscient des capacit�s et des limites de son parti politique. �L�exp�rience des �ch�ances l�gislatives auxquelles nous avons pris part nous a donn� � r�fl�chir avant de s�engager � l�avenir dans une quelconque course �lectorale. C�est pour cela que nous pr�f�rons aujourd�hui nous pencher sur les questions internes du parti et nous structurer davantage. Nous avons ainsi install� au jour d�aujourd�hui, 45 bureaux de wilaya et nous comptons couvrir le territoire national d�ici la fin du mois de septembre. Mais pour dire que nous avons les moyens d��tre pr�sents dans les 1 541 communes du pays, cela nous d�passe pour le moment�, a-t-il soulign�. Mais ce choix s�explique, selon lui, par le souci qualitatif plut�t que quantitatif. �Nous serons pr�sents l� o� les conditions g�n�rales le permettent avec des repr�sentants locaux qualifi�s, comp�tents et dignes de la mission qui leur sera attribu�e. Nous ne sommes pas un parti politique qui vend les listes � trente millions de centimes, nous exigerons par contre de chaque membre figurant dans les listes locales en question de cotiser la somme de 2 000 DA pour des soucis d�organisation et des pr�paratifs�, a-t-il ajout�. Sur ce dernier point, Belkacem Sahli ne fait pas dans l��conomie des mots : �Dans la pr�c�dente Assembl�e nationale, quatre de nos d�put�s si�geaient et n�ont � ce jour re�u qu�une ann�e de leurs salaires. Nous devons � l�Etat quatre ans de r�mun�rations mensuelles et ceci pourra nous donner un second souffle pour, d�abord, nous organiser et nous pr�parer aux prochaines �ch�ances �lectorales. De m�me que nous demandons � l�Etat de nous aider dans l�acquisition d�un si�ge, au m�me titre que la plupart des partis politiques, au lieu de continuer � louer des si�ges provisoires par-ci par-l�, qui nous co�tent entre 15 � 20 millions de centimes par mois.� Enfin, Belkacem Sahli, qui avoue que la participation de son parti aux pr�c�dentes �ch�ances l�gislatives �tait plus ou moins une erreur tactique, puisque les conditions g�n�rales ne le permettaient pas, dit ne pas se faire d�illusion sur les prochains rendez-vous �lectoraux : �A tout seigneur tout honneur. Nous sommes un parti qui conna�t ses capacit�s et ses limites. Notre structuration est aujourd�hui primordiale et la participation aux �lections locales en d�pendra.�
M. M.

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