Le Parti de l��quit� et de la proclamation (PEP), qui a tenu hier son conseil national, a d�cid� de participer aux �lections locales du 29 novembre prochain.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Na�ma Salhi, pr�sidente du PEP, est revenue, lors de son discours d�ouverture, sur les �lections l�gislatives pass�es. Pour la femme politique, cette Assembl�e �est ill�gitime�. D�ailleurs, dit-elle, �nous exigeons la dissolution de l�Assembl�e dont l��lection a �t� entach�e de fraude�. C�est pourquoi, souligne-t-elle, le changement de gouvernement n�apportera rien de nouveau. Elle plaide pour une Assembl�e transitoire � l�effet de mettre en place une nouvelle Constitution. Le parti explique, d�ailleurs, le retard de la constitution d�un nouveau gouvernement par �la col�re du Pr�sident concernant les conditions dans lesquelles se sont d�roul�es les derni�res �lections �. Mme Salhi se dit consciente que les choses ne vont pas s�am�liorer lors des prochaines �lections locales. D�ailleurs, souligne-t-elle �le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales a reconnu lui-m�me que les recommandations de la mission de l�Union europ�enne pour modifier des conditions de la tenue des �lections ne peuvent pas �tres appliqu�es dans l�imm�diat�. Cependant, dit-elle, si le parti a d�cid� de prendre part aux prochaines �lections c�est beaucoup plus pour �avoir une exp�rience plus approfondie de l�organisation des campagnes �lectorales, faire conna�tre notre parti mais surtout parce que nous sommes convaincus que l�absence de dialogue conduit � des d�rives s�curitaires comme cela est arriv� en Syrie�. Par ailleurs, la pr�sidente du PEP, qui estime que la position de la diplomatie alg�rienne est �ambigu� sur plusieurs points, notamment sur la question syrienne, d�nonce l�absence d�une volont� de mener des n�gociations s�rieuses pour r�gler le conflit au Mali. �Un diplomate a �t� ex�cut� en raison de l�absence d�une r�elle volont� de trouver une solution�, a-t-elle d�nonc�. Le PEP, qui condamne le film am�ricain portant atteinte � l�Islam et qui a provoqu� des vagues de protestation et de col�re dans le monde musulman, estime que �s�en prendre aux ambassades et aux personnes n�est pas une r�action civilis�e�. Le parti appelle, cependant, l�Administration am�ricaine � prendre des mesures contre la personne � l�origine du film. De son c�t�, le pr�sident du front de l�Alg�rie nouvelle, invit� � dire un mot lors de l�ouverture du conseil national du PEP, a estim� que le syst�me politique alg�rien est �dans l�impasse�.
S. A.

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