Actualit�s : DOSSIER GAZ DE SCHISTE
Vers l�effondrement de la valeur du gaz conventionnel ?


L�Alg�rie est un hub gazier important pour l�Europe. Plusieurs gazoducs relient l�Alg�rie au Vieux Continent.
Ces liaisons gazi�res totalisent une capacit� voisine des 43 milliards de m�tres cubes. La r�alisation des projets en cours pourrait porter ce volume � un niveau entre 70 et 80 milliards de m�tres cubes.
Les gazoducs projet�s sont le Galsi qui doit relier l�Alg�rie au sud de l�Italie en passant par la Sardaigne ; et le Trans-saharian Gas Pipeline TSGP qui, partant de Warri (delta du Niger, Nigeria), reliera le sud de l�Europe via Beni-Saf ou El-Kala, apr�s avoir transit� par le Niger. Cette capacit� est loin d��tre un plafond, puisque l�Azawad rec�le des r�serves appr�ciables d�hydrocarbures, et que la Sonatrach y est pr�sente sur deux blocs de prospection. Sans oublier que les deux tiers du domaine minier alg�rien ne sont pas encore prospect�s ! L�empressement alg�rien � embo�ter le pas aux Nord-Am�ricains surprend par plusieurs aspects. L�Alg�rie a export� 52 milliards de m�tres cubes en 2011 (la moiti� vers l�Italie, 20 % vers l�Espagne, 14 % vers la France, 6% vers la Turquie, 4% vers le Portugal, 2% respectivement vers le Royaume-Uni et la Tunisie, 1% vers la Gr�ce et autant vers la Slov�nie). Les autorit�s publiques alg�riennes ne sont pas dans l�ignorance du potentiel en gaz de schiste de la France, du Portugal, du Royaume- Uni et de la Turquie. En France, par exemple, un large front regroupant patronat (Medef), syndicat (CGT) et lobbies p�troliers, ne cesse de pousser � la lev�e de l�interdiction de la fracturation hydraulique. Alors, en banalisant la mise en exploitation de cette ressource, l�Alg�rie ne renforce-t-elle pas le lobbie pro-gaz de schistes europ�en, alors que ses int�r�ts est de maintenir les d�bouch�es de son gaz conventionnel ? Parfaite illustration du dicton : �Se tirer une balle dans les pieds� !! Les pays de l�Am�rique du Nord ont entam� cette exploitation alors qu�ils ont largement d�pass� le cap du pic de production des gaz conventionnels. Cela leur a permis de redresser leur production gazi�re, de r�duire leurs importations, et m�me de redevenir exportateurs et concurrents des pays gaziers conventionnels. L��volution du march� gazier nord-am�ricain a impact� les prix sur les march�s spot en les tirant fortement � la baisse. Elle a aussi compromis le renouvellement des contrats � long terme qui liaient les Nord-Am�ricains � ces pays gaziers conventionnels (dont l�Alg�rie). Les 52 milliards de m�tres cubes export�s en 2011, par Sonatrach, l�ont �t� vers l�Europe. La majeure partie de ce volume a �t� export�e via gazoduc. La rentabilit�, voire m�me l�utilit� de la flotte de m�thaniers alg�riens semble avoir pris un s�rieux coup. Pour amortir ces contrecoups, adaptation oblige, Gazprom et Sonatrach ont conclu des accords de swap sur les livraisons de gaz. D�j�, sans tenir compte de la donne de l�exploitation des gaz de schiste par l�Alg�rie et la Tunisie, le march� gazier se trouve rudement mis � mal. L�exploitation des gaz non-conventionnels n�est pas de nature � r�tablir l��quilibre entre le besoin de s�curisation des approvisionnements � qui guide l�Europe � et le besoin de garantie des d�bouch�es qui devrait guider l�Alg�rie. Les contrats � long terme assuraient un certain �quilibre entre les deux besoins. L�, il est s�rieusement mis � mal, il le sera encore plus avec la mont�e en puissance des exportations gazi�res nord-am�ricaines. C�est donc l�improvisation qui marque les d�cisions que projette l�Alg�rie. Sa d�marche n�est pas de nature � arranger les choses. Il se trouve m�me des initi�s qui annoncent que l�exploitation des Shale Gas provoquera l�effondrement de la valeur de nos r�serves conventionnelles. Les march�s gaziers vont aller vers une volatilit� durable et de plus en plus importante. Une telle �volution ne b�n�ficiera qu�aux seuls sp�culateurs financiers. Le moins que pourrait faire l�Alg�rie serait de chercher � consolider sa position de fournisseur de gaz conventionnel � l�Europe. Elle doit donc contribuer au d�veloppement des ressources dans ce type de gaz dans les r�gions sah�lo-sahariennes. Ainsi, elle p�serait positivement, des deux C�t�s de la M�diterran�e, dans le combat pour la pr�servation de l�environnement en g�n�ral et des ressources en eau en particulier. Mais aussi dans la stabilisation du march� �nerg�tique, notamment celui du gaz. L�adoption de la proposition gouvernementale par le Parlement alg�rien aura l�effet d�vastateur d�une rupture de digue.
M. B.

Flotte de m�thaniers alg�riens :
Mostefa Ben Boula�d (125 000 m3), Ben M'hidi (129 000 m3), Bachir Chihani (129 000 m3), Didouche Mourad (126 000 m3), Berge Arzew (138 000 m3), Abane Ramdane (126 000 m3), Cheikh El Mokrani (75 000 m3), Lala Fatma N'soumer (145 000 m3), Cheikh Boua�mama (75 000 m3).

Le Sahara alg�rien, ce vaste territoire paisible prochainement vuln�rable

Si on nous dit que notre Sahara sera un champ d�implantation de longues s�ries d��oliennes pour produire de l��lectricit�, on leur r�torquera alors qu�il s�agit d�une tr�s bonne chose.
Si, �galement, on nous dit que ce territoire verra la mise en place de tr�s nombreux panneaux solaires, on leur r�pliquera aussi qu�il s�agit d�une autre belle initiative, mais de l� � dire que notre pays optera pour le gaz de schiste, afin de r�pondre simplement au v�u des pays capitalistes comme les Etats-Unis, est vraiment tr�s grave. La longue liste comportant les �nergies renouvelables est encore assez ouverte, on en cite la g�othermie, la bio�nergie, etc. La question est de savoir pourquoi on ne recourt pas � de telles exploitations, pourtant si saines et protectrices de l�environnement. La gravit� du probl�me ne concerne pas uniquement les atteintes � un environnement sain qu�est le Sahara, mais aussi sur le plan politique, c�est toute la dignit� et la souverainet� du pays qui seront entach�es. Le but de ces pays spoliateurs est de faire courber l��chine � notre pays de plus en plus et d�une mani�re d�finitive. Profitant des effets ravageurs du printemps arabe, les Etats-Unis et leurs sbires sont en train de profiter au maximum de notre pays, parce que nos dirigeants sont tr�s faibles en ce moment et ne demandent qu�� �tre mis � l�abri. Sachant que les grands effets des �nergies non conventionnelles sont d�vastateurs, m�me les instances et organismes neutres comme ceux d�pendant de l�Organisation des Nations unies (ONU), sont en train de d�conseiller le recours au gaz de schiste. Pour avoir une certaine id�e sur l�ampleur des effets de ce type de gaz, il suffit de comprendre comment des populations enti�res aux Etats-Unis et au Canada, o� des sites d�exploitation ont �t� implant�s, sont en train de fuir leurs maisons pour aller s�abriter dans des coins plus stables et moins pollu�s. Les eaux de robinet ont �t� tellement affect�es qu�elles d�gagent des odeurs naus�abondes et br�lent au contact d�une source de feu. Les continuels bruits dus aux mouvements de sol constituent le lot quotidien de ces habitants, et pour s�en convaincre, il suffit de faire une petite recherche sur internet, et on d�couvrira le pot aux roses. Cette grande fuite de population constitue le deuxi�me type de migration �cologique, et ce, apr�s celui d� au r�chauffement climatique v�cu en Afrique centrale. Loin de l�gitimer toute tentative d�exploitation de ce type de gaz, nous disons que les pays qui ont opt� pour ce choix �taient en quelque sorte dans l�obligation de le faire, au vu de l�inexistence de gisements de gaz naturel dans leurs territoires concern�s. Mais ceci ne veut pas dire qu�il faut se passer des �nergies renouvelables qui restent vraiment la solution id�ale de d�veloppement durable des pays en mati�re d��nergie. Faut-il rappeler que notre pays a opt� pour ce choix suite � des influences �trang�res et nationales qui ont converg� leurs efforts vers ce but, et c�est dans ce cadre qu�on a remarqu� ces derni�res ann�es le d�ploiement de certains journalistes, experts, associations acquis � l�id�e d�exploitation de gaz de schiste. Alors faut-il rappeler � ces gens-l� que notre pays n�ayant gu�re exploit� et valoris� toutes leurs capacit�s en mati�re de gisement de gaz naturel dit conventionnel. Selon certaines statistiques non publiables, la Sonatrach n�aurait explor� m�me pas les 20% du territoire saharien, alors que pour l�exploitation, il en faut encore beaucoup moins. N�a-t-on pas remarqu� qu�au moment o� on se tait pour le fameux projet de Desertec, on s�emploie � inciter l�Alg�rie � se diriger vers le gaz de schiste ? Alors la question qui se pose, pourquoi veut-on inciter d�autres pays � opter pour les �nergies saines et rentables ? L�exploitation du gaz de schiste est non seulement polluante, mais exige la consommation de tr�s fortes quantit�s d�eau que seule la nappe phr�atique albienne peut satisfaire mais avec beaucoup de d�gradation de sols et sous-sols. L�extraction des gaz exige que l�on fasse de grandes d�tonations (explosions) qu�on appelle fracturation hydraulique, dont le but est de permettre le d�gagement des gaz. De tels �branlements de sols et de sous-sols impliquent obligatoirement des d�s�quilibres au niveau des terrains encaissants. D�autres projets collat�raux seront tomb�s en d�su�tude, � en citer la valorisation des terres agricoles du Sahara qui exigent de grandes quantit�s d�eau � mobiliser en vue de tenir les sols de climat aride en humidit�. M�me si certaines quantit�s d�eau restent apr�s �puisement d� � l�exploitation du gaz, ces eaux qui deviennent pollu�es ne peuvent plus servir, ni l�agriculture, ni les populations, ni autres secteurs utilisateurs. L�Alg�rie, ce vaste pays, regorge de grandes potentialit�s �nerg�tiques dont la plupart restent encore non explor�es, celles-ci sont bien r�parties au niveau des espaces terrestres et marins du territoire. R�cemment, des recherches en off-shore (en mer) ont permis de confirmer l�existence de grandes r�serves de p�trole et de gaz au niveau de tout le littoral, voire m�me en eau profonde. Toutes ces indications doivent amener nos autorit�s sup�rieures � observer une attitude responsable, logique et scientifique, et ce, en vue d��pargner les populations et l�environnement saharien de v�ritables catastrophes. Le recours abusif et continu au copier coller pars nos d�cideurs doit s�estomper, et ce, au profit d�un r�alisme scientifique et b�n�fique au pays, � sa population et � son environnement. L�encouragement et l�appui des chercheurs alg�riens sinc�res doivent constituer une politique primordiale pour les diff�rents organismes institutionnels de formation et de recherche scientifique. Ne vaut-il pas mieux avoir un citoyen �veill� et juste que d�avoir un faux intellectuel ou chercheur qui trahit son pays ? A la fin et au vu de la grande importance de ce dossier de choix strat�gique comme celui relatif � l�exploitation de gaz de schiste, je me vois dans l�obligation d�inviter nos concitoyens, chercheurs et intellectuels d�vou�s � la cause nationale, non seulement � se positionner par rapport � cette question, mais aussi � militer fermement au d�veloppement d�une politique d�exploitation de nos �nergies conventionnelles et protectrices de l�environnement saharien et autre.
Dr Moussa Kacem,
ma�tre de conf�rences � l'Universit� d'Oran,
expert en environnement, expert en mines et carri�res

GAZ DE SCHISTE OU GAZ NON-CONVENTIONNELS
Un risque certain pour les ressources en eau et l�environnement

Suite � des explorations r�alis�es au Sahara par Sonatrach en partenariat avec des compagnies p�troli�res, les r�serves de gaz de schiste auraient �t� estim�es � plus de 600 trillions de m�tres cubes de gaz sur une superficie de 180 000 km2 , soit le triple des r�serves de gaz naturel dont disposerait le pays.

L�exploitation des gaz de schiste dits gaz non conventionnels est fortement controvers�e un peu partout � travers la plan�te � cause de la m�thode de forage � de grandes profondeurs pour leur extraction par fracturation hydraulique C�est actuellement la seule m�thode en usage. Celle-ci n�cessite d��normes quantit�s d�eau m�lang�e � de multiple produits chimiques et du sable. Cette eau est inject�e � de tr�s fortes pressions dans le forage pour provoquer des microfissures entre les pores non connect�s de la roche pour faciliter la circulation du m�thane pi�g�. Se pose alors le probl�me d��tanch�it� des puits. Seules quelques grosses soci�t�s poss�dant le savoir-faire n�cessaire peuvent le garantir. D�o� de nombreux probl�mes de pollution et de contamination de l�eau, du sol et des nappes phr�atiques travers�es ainsi que la nappe albienne pour le cas de l�Alg�rie.
Pourquoi un tel int�r�t pour le gaz de schiste ?
Il faut d�abord garder � l'esprit que les Etats-Unis sont devenus les plus grands producteurs de gaz au monde. En 2010, ils ont extrait 610 milliards de m�tres cubes, d�passant de loin le g�ant russe Gazprom. Ce volume a pu �tre atteint, selon de nombreux experts, gr�ce � l'extraction de gaz de schiste, domaine o� les Am�ricains sont tr�s en avance sur le reste du monde. C�est gr�ce aussi aux travaux de recherche et d'exploration g�ologiques entrepris depuis les ann�es cinquante. Ces travaux ont �t� enti�rement financ�s par l'Etat. C'est pourquoi ces d�penses ne sont pas r�percut�es dans le prix de vente de ce gaz, car son exploitation aurait �t� non rentable. Il faut souligner que dans le domaine minier, selon le droit am�ricain, le b�n�ficiaire des richesses du sous-sol est le propri�taire du terrain. En Alg�rie, c�est le domaine de l�Etat. A partir de 2016, d�importateurs de gaz, les Etats-Unis vont devenir exportateurs, en particulier vers l�Europe.
Caract�ristiques du gaz de schiste

Une des caract�ristiques du gaz de schiste, c'est son �nergie calorifique. Elle est relativement faible compar�e aux autres gaz, car le gaz r�cup�r� n�est pas pure. Il renferme entre autres, en plus du m�thane, deux produits d�riv�s particuli�rement probl�matiques : l�hydrog�ne sulfur� (H2S) qui est un gaz acide agressif et le dioxyde de carbone (CO2) connu pour sa nature de gaz � effet de serre. Il faut donc le purifier avant de l�acheminer et de le fournir au client. Sa liqu�faction est d�ailleurs tr�s on�reuse, jusqu�� 4 fois son prix de revient. D'o� son usage localement pour la consommation des m�nages, la production d��lectricit� et pour l�industrie ! La France, gr�ce � la mobilisation de la soci�t� civile, vient d�interdire la technique de la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste. Le Qu�bec, la Bulgarie et bien d'autres pays � � l'exclusion des Etats-Unis � ont d�j� interdit l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste � cause des probl�mes de pollution de la nappe phr�atique par les produits chimiques utilis�s. L�Alg�rie, en revanche, ne semble pas mesurer l�impact catastrophique � tr�s long terme du choix d�une telle fili�re. Elle se propose d�investir dans les trois prochaines ann�es 12 milliards de dollars pour le d�veloppement des gaz de schiste sur une zone de 180 000 km2 ! Cette option est marqu�e du sceau de l�incoh�rence :
� La technologie de fracturation hydraulique, incontournable pour la production du gaz de schiste, requiert des quantit�s consid�rables d�eau pour chaque puits for�, entre 10 000 et 30 000 m3 d�eau par puits et 0,5% de produits chimiques par quantit� d�eau inject�e, c�est-�-dire, 50 � 150 m3 de produits chimiques inject�s dans le sous-sol. Le Sahara �tant ce qu�il est, il faudra d�penser de grandes quantit�s� d��nergie pour ramener par milliers de camions-citernes ou pomper du nord vers le sud une eau qui manque cruellement au pays.
� Le stress hydrique va �tre exacerb�, car en forant au minimum un puits par kilom�tre carr�, ce sont entre 1 800 000 000 � 5 400 000 000 m3 d�eau qui vont �tre inject�s, de quoi alimenter toute la population alg�rienne durant ces trois ann�es de forage ! C�est une eau si n�cessaire � l�activit� humaine, � l�agriculture, � l��levage et au pastoralisme qui va �tre d�tourn�e mettant en cause la sant� et la s�curit� alimentaire du pays. Et ce sont 9 � 27 millions de m�tres cubes de produits chimiques qui vont polluer le sol et le sous-sol et contaminer irr�m�diablement le Sahara par tous les rejets de boues et de m�taux lourds dont certains radio-actifs, polluer l�atmosph�re par le rejet de gaz � effet de serre concourant ainsi au r�chauffement climatique�.
� Aucun expert au monde n�est en mesure de garantir la pr�servation de la nappe albienne, richesse commune des pays du Grand Maghreb, de la pollution et de la d�gradation irr�m�diable par l�injection de produits chimiques. Cette contamination risque d��tre la pomme de discorde entre pays maghr�bins.
� Economiquement, c�est une participation � une op�ration sp�culative men�e par des Hedge Funds, car le d�veloppement du gaz de schiste va faire chuter de mani�re durable les prix du gaz conventionnel. Paradoxal...
� La demande de l�Alg�rie, lors de la derni�re r�union � Doha des pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), d�aligner les prix du gaz naturel sur ceux du p�trole, � parit� �nerg�tique, contribuera avec l�av�nement du gaz de schiste � l��mergence d�une fili�re rivale.
Il est affligeant de constater qu�aucun minist�re, que ce soit celui de l�Agriculture, de l�Hydraulique et des Ressources en eau, de l�Am�nagement du territoire et de l�Environnement, de l�Enseignement sup�rieur, de la Sant�,� n�a jug� utile de se prononcer sur un sujet aussi important engageant la s�curit� du pays ! Qui ne dit mot consent ! Esp�rons que le Parlement aura son mot � dire ! Ce sont l� quelques �l�ments d�information que le citoyen doit conna�tre pour disposer d�une argumentation objective afin de r�pliquer aux partisans de l'exploration et de l'exploitation des gaz de schiste au Sahara, � ceux-l� qui ne veulent pas r�v�ler les pr�judices et les d�g�ts qui seront irr�m�diablement occasionn�s � la nappe albienne, � l�environnement, � la sant� de tous les Alg�riens qui n�ont point �t� consult�s ! Le Sahara n�est pas un d�sert sans vie ! Il a �t� recouvr� de haute lutte, mais point pour �tre saccag� et livr� � la pr�dation apr�s avoir servi de polygone aux essais nucl�aires et aux armes chimiques ! Il est utile de maintenir une exploitation intelligente, rationnelle et �quilibr�e de nos richesses pour pr�server l�avenir des g�n�rations futures !
Dr Hocine Bensaad, expert-consultant en gestion et pr�vention des risques de catastrophes.

FRACTURATION HYDRAULIQUE
Le proc�d� a pour objectif de permettre l'�coulement du gaz jusqu'au forage

Le gaz de schiste n'est pas localis� dans un r�servoir conventionnel mais il se trouve de fa�on diffuse dans une roche-m�re tr�s �tendue (180 000 km2 dans le cas du Sahara alg�rien).

L�exploitation de ces gaz, emprisonn�s dans des couches �tendues de roche-m�re imperm�able, combine le forage vertical pour atteindre la roche-m�re productrice, et le forage horizontal pour permettre par un proc�d� de fracturation de cr�er un drainage vers le puits vertical. A l�approche de la roche-m�re, le forage est courb� pour qu�il puisse, � une profondeur suffisante au sein de celle-ci, �voluer horizontalement. La partie horizontale du forage, au bas d'un puits vertical, peut mesurer plusieurs centaines � un ou deux milliers de m�tres de long. Du liquide est inject� dans la roche, dans cette partie horizontale, avec des pressions atteignant les 700 atmosph�res. Sous l'effet de la pouss�e, toute la couche entourant le forage horizontal est fractur�e. Ces fractures s'�tendraient en moyenne sur une centaine de m�tres de part et d'autre du forage dans le sens horizontal et sur 70 m environ dans le sens vertical. L��coulement du gaz est maintenu par le liquide inject� dans les microfissures. Ce liquide comprend :
� de l'eau,
� du sable compos� de grains de tr�s petit diam�tre. Et des additifs chimiques 0,5 % � selon les compagnies p�troli�res � :
� des agents g�lifiants pour assurer la suspension des grains de sable
� des agents r�duisant les frictions et permettant une meilleure p�n�tration dans la roche
� des compos�s brisant le g�lifiant pour faciliter l'�coulement du m�lange dans les fractures
� des compos�s pr�venant le gonflement de l'argile
� des compos�s pr�venant la pr�cipitation du fer
� des agents inhibiteurs de corrosion
� des agents anti-mousses ou anti-�mulsifiants
� des compos�s antibact�riens pour maintenir le m�lange st�rile. La nature et les proportions exactes des m�langes inject�s tombent sous le sceau du secret industriel, elles ne sont donc pas communiqu�es. En pratique, les m�langes les plus efficaces d�pendent de la nature de chaque forage et de chaque formation. Ils sont adapt�s de fa�on empirique par le foreur. Les quantit�s d'eau inject�es sont consid�rables, de l'ordre de 10 fracturations par puits (pour un seul drain horizontal), utilisant chacune 1 000 � 2 000 m3 d'eau et 100 � 200 tonnes de sable en moyenne. Cela peut correspondre � 50-100 m3 d'additifs chimiques ! La fracturation hydraulique s'accompagne de remont�e � la surface, avant la mise en production du puits, de quantit�s importantes mais variables de liquide de d�gorgeage, qui varient entre 20 � 70% de ce qui a �t� inject�. Ces eaux us�es contiennent, outre les produits chimiques initialement ajout�s, des contaminants li�s � la nature des couches g�ologiques dans lesquelles la fracturation a eu lieu, notamment des m�taux et des �l�ments radioactifs. Le traitement de ces eaux fortement contamin�es sera-t-il s�rieusement dans l�environnement hostile du Sahara alg�rien ou bien vont-elles �tre rejet�es dans le �d�sert� ?
M. B.

Danger sur les aquif�res !

La gestion des ressources en eau et particuli�rement des aquif�res retient, depuis des ann�es, l�attention de la communaut� internationale.
En 2009, l�Assembl�e g�n�rale de l�Organisation des Nations unies s�est dite attentive �aux probl�mes particuliers pos�s par la vuln�rabilit� des aquif�res, expos�s � la pollution�. Son int�r�t pour cette question est fond� sur �la n�cessit� d�assurer la mise en valeur, l�utilisation, la conservation, la gestion et la protection des ressources en eau souterraines en favorisant une exploitation optimale et durable des ressources en eau au b�n�fice des g�n�rations actuelles et futures�, cela en �tenant compte de la demande croissante d�eau douce et de la n�cessit� de prot�ger les ressources en eau souterraines �. Le projet de texte soumis � discussion, entre Etats, introduit une �obligation de ne pas causer de dommage significatif �, et projette un ensemble de r�gles et de principes qui serviront de base � la valorisation et l�exploitation rationnelle des syst�mes aquif�res. Ainsi, il est pr�conis� que �les �tats de l�aquif�re adoptent une approche de pr�caution en cas d�incertitude quant � la nature et � l��tendue d�un aquif�re ou d�un syst�me aquif�re transfronti�re, et quant � sa vuln�rabilit� � la pollution.� Cette question devait �tre examin�e lors de la 66e session de l�Assembl�e g�n�rale des Nations unies mais elle ne le sera, peut-�tre, que lors des travaux de la 68e session. Les efforts louables consentis par l�Alg�rie, la Tunisie et la Libye, dans le cadre de de l�Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), semblent bien fragiles et totalement pris � revers par les nouvelles tentations alg�riennes et tunisiennes de se lancer dans l�exploitation des gaz de roches-m�res. L�exploitation de ces gaz ne peut faire l��conomie d�une intensive et discutable utilisation des eaux du syst�me d�aquif�re du Sahara septentrional (SASS). Audel� de l�affectation douteuse des eaux du SASS aux besoins de la fracturation des roches-m�res, l�extraction des Shale Gas va exposer ce syst�me aquif�re � des risques caract�ris�s de pollution. Les eaux souill�es qui seront d�gorg�es par millions de m�tres cubes des centaines de milliers de puits qui seront for�s sur l��tendue de la zone d�exploitation (�valu�e � 180 000 km2), tout autant que celles qui vont migrer dans un sous-sol modifi� et rendu poreux, vont repr�senter un r�el danger sur cette ressource qui est d�sormais une ressource strat�gique. Le SASS, qui s��tend sur un million de kilom�tres, renferme l��quivalent de 20 000 m3, la capacit� maximale constat�e du barrage de Bouharoune, soit 20 000 milliards de m�tres cubes ! Dans un pays sujet au stress hydrique comme l�est l�Alg�rie, l�affectation de cette manne hydrique ne peut se faire � la l�g�re. Surtout que le syst�me aquif�re du Sahara septentrional est d�une tr�s faible capacit� de recharge. Ses eaux sont souvent, pour ce fait, qualifi�es d�eaux fossiles. Le niveau de pr�l�vement qu�il subit d�passe, depuis l�an 2000, deux fois et demie sa capacit� de recharge qui est de un milliard de m�tres cubes. L�Etat alg�rien semble avoir tranch� l�arbitrage entre le d�veloppement de la manne gazi�re, par un proc�d� invasif et polluant, et la pr�servation de la manne hydrique vitale et strat�gique dans une logique mercantile et de tr�s court terme.
M. B.

P�TITION ADRESS�E AU PREMIER MINISTRE ALG�RIEN M. ABDELMALEK SELLAL
Non aux gaz de schiste !!

Le gouvernement alg�rien veut avaliser l�exploitation des gaz de schiste par le truchement d�un simple amendement technique de la loi sur les hydrocarbures. Selon ses d�clarations, le gouvernement a d�j� effectu� des travaux de prospection et a proc�d� � l��valuation du potentiel gazier non conventionnel du sud du pays. Le gouvernement dit s��tre d�j� engag� avec des entreprises �tatsuniennes activant dans l�exploitation des gaz de schiste. Marqu�e par un total manque de transparence, la d�marche du gouvernement fait peser un r�el danger sur les ressources hydriques non renouvelables des aquif�res albiens du Sahara. La facture de cette exploitation, si elle vient � se concr�tiser, sera imput�e sur les futures g�n�rations d�Alg�riens. Elle sera r�gl�e par nos petits-enfants et nos arri�re-petits-enfants. Il nous appartient, il nous incombe de d�fendre leurs int�r�ts ! L�exploitation de ces gaz, quels que soient les revenus qu�elle g�n�rera, co�tera aux g�n�rations futures une ressource vitale � leur existence : l�eau. L�eau qui sera la plus grande richesse des nations. Nous n�avons nul besoin d�exploiter les gaz de schiste. Nous ne voulons pas compromettre le devenir des g�n�rations d�Alg�riens qui nous succ�deront ! Non � l�exploitation des gaz de schiste ! http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/abdelmalek- sellal-abandonner-le-projet-d-exploitationdes- gaz-de-schistes

Signataires
Mohand Bakir, Yasmina Kebir, Karima Belkacemi, Chouikh Amar, Mokrane Gacem, Maryvonne Leray, Kateb Nedjma, Condor Hakim Hakim, Fleuriot Dominique, Zaima Bent, Samir Bouakouir, Youcef Benzatat, Bakir Salah, Sa�d Mekla, Boukhari Nacereddine dit N.E. Tatem, Bekhti Aouicha, Mohammed Rahmoun, Yasmine branki, Mohamed Merouchi, Ahmed Ggaci, Fabienne Herbillon, Axel Kebaili, Amel Madoui, Mustapha Kamel, Semch-Eddine Hamaimi, Massinissa Negrouche, Karima Dahmoune, Amel Benkhoucha, Rashid Messoudi, A. Belaidi, Abdallah Mokrane, Boualem Ouaras, Lotfi Salem, Lotfi Ferhat, Mina Ziani, Mossadek Salem, Aek Ladjabi, Benarab Attou Malika, Karim Benalla, Ali Amach, M Gigelli, Noureddine Seddiki, Haroun Hamel, Djamel Makhlouf, Fay�al Mehdi, Nourredine Yahia, Nolwenn Dugu�peroux, Souad Sadat, Nadjiba Berbara, Hocine Bensaad, Mohamed Mehbali, Sa�d Mohdeb, Lynda Bourbia, Florence Saquer, Djilali Hamdaoui, Malika Arab, Ahmed Benchikh, Abdelhalim Zaidi, Yesmine Latroch, Oumakhlouf Dalila, Nicolas Gudkatt, Dahmane Na�t Mohand, Djamel Tchoumouh, Youcef Rezzoug, Lamine Badaoui, Moh Khali, Ben Nacima, Farah Mekideche, Thiziri Maames, Nay Cobra, Nadjah Roula, Mathieu P., Lilia Hamel, Laouar Raouf Amazigh, Oussama Ouissemeddine Amara, Moussa Feknous, Karim Ouachek, Bela�d Boulil, Saidh Yahmi, Amine Chaouchi, Djiga Ketiah, Taos A�t Si Slimane, Yahia Yahiaoui, Nazim Yahiaoui, Bela�d Abrika, Hakim Abdat, Sa�d Ourrad, Feriel Lalami, Celine Dunnbier, Abdelkader Mansouri, Djamel Boukrine, Malek Rabia, Ayoub Hadj Kouider, Ahmed Medjahed, Fran�ois Berger, Mohand Cherif Aouraghj, Fabrice Markovicova, Houda Tamma, Abder Chegrani, Omar Ould Ali, A�da Alouache, Noureddine Bouatrous, Rose Frayssinet, Salim Benfarhat, Nassima Guettal, Rayen Mahmoud, Mohamed Amir, Tarik Bourtel, Yacine Bahar, Rachid Belal, A�t Rahmane Md Sa�d, Chafika Nedjadi, Brulet Jean- Fran�ois, Kayouche Abdelghani, Kaci Ahmed, Myriam Amghar, Jocelyne Desgranges, Geraldine Tumson, Abelkrim Khima, Rachida Kada, Menadmou Moussaoui, Bela�d Ouhibi, Beno�t Front, Mostaert Sylvie, Sanna Bougrine, Annik Viaud, Mouslih Ghaiour, Bey Mustapha Bebbouche, Farid Benslama, Ali Ahnoudj, Hania Daoud, Rachid Bendib.

Les signataires s�expriment

Yacine Bahar : �Stop au massacre de la nature !�
M. Gigelli : �Je suis content de savoir qu'il y a de plus en plus de signataires de cette p�tition, je l'ai envoy�e � plusieurs de mes contacts en Alg�rie surtout qui m'ont promis de la faire circuler au maximum, esp�rons que cela apportera le soutien escompt�. Vous avez assez saccag� et spoli� nos ressources naturelles, vous �tes tenus responsables de cette catastrophe �cologique qui s'annonce, le peuple en a assez de vous laisser d�truire davantage le pays, n'avez-vous aucune conscience, aucune dignit�, aucun scrupule ?�
Mohamed Sa�d A�t Rahmane : �Pour la protection des ressources hydriques, v�ritable enjeu des g�n�rations futures.�
Myriam Amghar : �Non � l'exploitation des gaz de schiste qui compromettront les ressources en eau de nos enfants et qui engendreront in�vitablement des pollutions des ressources souterraines.�
Jocelyne Desgranges : �Pour les g�n�rations futures.�
Rachida Kada : �Je signe pour pr�server l'avenir de mes petits-enfants.�
Bela�d Ouhibi : �Protection de l'environnement.�
Annik Viaud : �Je signe pour la protection des ressources en eau et pour le respect des g�n�rations qui nous suivent.�
Abdelhak Doulm : �Nos responsables ne sont pas int�ress�s par notre pays, ce qui les int�resse, c�est gratter au maximum les richesses de notre sol � n'importe quel prix et aller investir en Occident.�
Bey Mustapha Bebbouche : �Pour d�noncer l'exploitation du gaz de schiste et exiger en urgence l'exploitation de l'�nergie solaire. Le Japon se d�sengage du nucl�aire alors que du temps de Sarkozy, l'Alg�rie voulait s'y engager. Maintenant que l'Alg�rie se retire du nucl�aire, voil� que quelques alchimistes, ignorants et sans comp�tence technique, veulent nous noyer dans le gaz de schiste. Basta !�
Farid Benslama : �Une technologie d�cri�e par des soci�t�s plus �volu�es que la n�tre (technologiquement parlant) ne que peut que nous mettre, au moins la puce � l'oreille, surtout que cette histoire de gaz de schiste menace directement non seulement l'environnement imm�diat mais aussi nos ressources en eau ! Nous demandons aux responsables de soumettre cette d�cision � un r�f�rendum populaire apr�s explication d�taill�e des tenants et des aboutissants de ce projet, vulgaris� au maximum !�
Rachid Bendib : �50 ans apr�s l'ind�pendance, nous faisons appel � des �trangers pour la maintenance de nos raffineries. Ceci signifie que l'exploitation du gaz de schiste va �tre une aubaine pour les firmes �trang�res (les firmes fran�aises qui n'ont pas l'autorisation de forer en France vont se faire la main en Alg�rie, n'est-ce pas ?). Ce pouvoir est un pouvoir compradore dont la seule politique palpable est la fuite en avant. Donc, je n'ai aucune confiance en ce pouvoir.�
Tarik Bourtel :
�Technologie non ma�tris�e, fatale pour la nappe phr�atique, n�cessit� de m�diatiser pour stopper ce choix.�
Rayan Mahmoud : �Il faut encourager les �nergies renouvelables, c'est l'avenir.�
Noureddine Bouatrous : �1- Les risques �cologiques et sanitaires sont �normes. 2- Le non-respect par l��tat du peuple alg�rien par la fermeture du d�bat public dans cette question.�
A�da Alouache : �Parce que je trouve que les gaz de schiste sont une immonde supercherie et une catastrophe au niveau �cologique pour l'eau, la terre et l'environnement en g�n�ral et, partant, bien s�r sur la sant� des gens... c'est un crime contre la terre et l'humanit� passible des tribunaux s'il y avait une justice et un droit international du respect de la terre et de ses ressources. On raconte des mensonges honteux aux gens sur cette m�thode d'extraction qui est dangereuse.�
Omar Ould-Ali :
�Ce ne sont pas les points de gisement qui manquent pour �tre forc� d�en faire un avec un impact �cologique aussi n�faste. L�Alg�rie investit sur les �nergies renouvelables.�
Abder Chegrani : �Il faut se poser la question pourquoi la France refuse de faire �a sur son territoire !!!!!!�
Fabrice Markovicova :
�Non � l'exploitation des gaz non-conventionnels et abolition du code minier, d�veloppement des �nergies renouvelables !� Mohamed Cherif Aouragh : �Pr�server l'eau, qui est une ressource �puisable et rare dans notre pays.�
Fran�ois Berger : �Non � une folie sans fronti�res.�
Ayoub Hadj Kouider : �On a une source solaire inestimable avec plus de 300 jours d'ensoleillement/ an, qui devra suffire largement aux besoins de la consommation totale du pays et � l'exportation ; investir dans le solaire, c�est ce que nous devrons encourager ; le solaire, c'est l'avenir pour nous et pour toute l�humanit�.�
Djamel Boukrine : �Pour deux raisons : il est temps de songer au solaire et de pr�server l'eau, cette ressource qui se rar�fie.�
Abdelkader Mansouri : �Le pire h�ritage que je puisse l�guer � mes enfants, c'est d'hypoth�quer son sol et sous-sol.�
Isabelle Polge : �Nous sommes tous concern�s. Il est temps d'emp�cher que les int�r�ts de quelques-uns d�truisent ceux de tous les autres.�
Feriel Lalami : �Non � l'empoisonnement de la ressource la plus pr�cieuse : l'EAU. L'�nergie solaire reste � d�velopper si besoin est !�
Bela�d Abrika : �Question humanitaire, pour l'environnement et les g�n�rations futures.�
Yahia Yahiaoui : �Pour que le schiste ne soit pas exploit� en raison des dangers sur l'environnement, les ressources alimentaires et l'ass�chement des nappes phr�atiques.�
Taos A�t Si Slimane : �La p�tition destin�e � l�abandon de l'exploitation des gaz de schiste en Alg�rie me fait d�couvrir qu'un tel projet est envisag� en Alg�rie, d�cid�ment, nos ��lites� ne ratent aucune connerie ! L'Alg�rie est riche en sources d'�nergies non renouvelables (gaz, p�trole) qu'elle dilapide sans strat�gie � moyen et long terme, elle a aussi de s�rieux potentiels pour le solaire, l'�olien, etc. pourquoi diable s'embarque-t-elle dans l'exploitation des gaz de schiste avec leur co�t pour l'environnement et surtout leur grande �gourmandise� en eau, une denr�e si rare chez nous et qui vaudra de l'or demain ?�
Bela�d Boulil : �Pour exprimer mon refus de l'exploitation du gaz de schiste alg�rien, afin de pr�server nos ressources hydriques v�ritables enjeux futurs.�
Lilia Hamel : �On ne manque pas de probl�mes de sant� dus � l'industrie en Alg�rie, alors, s�il vous pla�t, Messieurs, veuillez bien v�rifier votre d�cision.�
Farah Mekideche : �Contre la surexploitation souterraine, riche, qui doit �tre l�gu�e aux g�n�rations futures et pour l�exploitation d'autres richesses plus faciles � utiliser et en surface, ndlr agriculture.�
Moh Khali : �Polluant et pas rentable pour le moment.�
Lamine Badaoui : �Un devoir de citoyen. La sant� des Alg�riens doit passer avant le profit � court terme. L'extraction des gaz de schiste pr�sente un risque s�rieux pour la sant� � travers la contamination des eaux souterraines. Beaucoup de pays ont abandonn� l'exploitation de ces gaz. Nous n'avons pas de besoins �nerg�tiques urgents. Nous disposons de p�trole et de gaz naturel. Pourquoi prendre de tels risques ?�
Ahmed Benchikh : �On doit importer une quantit� �norme d'eau et qui se r�percutera sur l'�conomie alg�rienne et nos ressources naturelles. On ne doit pas compromettre l'avenir de nos enfants.�
Abdelhalim Za�di : �Je ne veux pas que l'avenir de nos petits-enfants soit compromis.�
Malika Arab : �Pour un monde meilleur, et la protection de nos enfants et petits-enfants. �
Hamdaoui Djilali : �Pour la protection de nos enfants et petits-enfants contre la nocivit� des gaz de schiste. Contre les multinationales et leur imp�rialisme ! Pour l'ind�pendance �conomique de l'Alg�rie face � la manipulation de l'imp�rialisme et � ses pressions !�
Florence Saquer : �Non � l'exploitation des gaz de schiste. �
Mohamed Mehbali : �Protection des ressources des futures g�n�rations alg�riennes. �
Hocine Bensaad : �L�exploitation des gaz de schiste est une cabale diabolique � caract�re sp�culatif comparable aux Hedge funds. C�est un traquenard �conomique, financier et politique o� les compagnies p�troli�res veulent entra�ner notre pays avec la complicit� de hauts responsables nationaux pr�ts � brader la souverainet� nationale, � saccager le sol et le sous-sol sahariens, � polluer la nappe albienne, richesse commune du Grand Maghreb, et � priver les Alg�riens d�une ressource en eau de plus en plus rare d�cisive pour la s�curit� alimentaire et la sant� !�
Noureddine Yahia : �Danger sur les ressources hydriques non renouvelables des aquif�res albiens du Sahara. La facture de cette exploitation, si elle vient � se concr�tiser, sera imput�e sur les futures g�n�rations d�Alg�riens. Elle sera r�gl�e par nos petits-enfants et nos arri�re- petits-enfants. Il nous appartient, il nous incombe de d�fendre leurs int�r�ts ! Donc, Il faut investir dans l�humain, c'est-�-dire, investir dans la mati�re grise de nos jeunes enfants. Si vous voulez un exemple, tirez-en un de la Finlande.�
Fay�al Mehdi : �Pour la pr�servation de notre pays. Les Am�ricains n'ont qu'� aller faire �a chez eux. D�j� que les vendus se plaignent qu'il n'y a pas d'eau alors pr�servons-la. Non au gaz de schiste.�
Djamel Makhlouf : �Les lobbies financiers et les entreprises d'hydrocarbures cherchent � fructifier leurs investissements sans se pr�occuper de l'avenir de la plan�te ni celui de nos enfants. On n�accepte pas que l�Alg�rie soit la poubelle du monde occidental avec la complicit� d�un ramassis d�experts qui n�est int�ress� que par le gain imm�diat.�
Claudine Lafontaine : �Pour que les catastrophes soient �vit�es (voir les Etats- Unis) et que les vraies solutions soient utilis�es et que les lobbies soient musel�s.�
Haroun Hamel : �Il faut arr�ter le massacre. L�Alg�rie est autosuffisante en mati�re de gaz et d�ficitaire sur le plan hydrique. Alors pourquoi d�truire pour l'�ternit� des nappes phr�atiques. La Pologne, premier pays europ�en � avoir recouru � cette technique, vient de r�trop�daler et les soci�t�s am�ricaines sont renvoy�es chez elles. D'ailleurs, m�me en Am�rique (Ohio) il y a une prise de conscience de la population. �
Khlefi A�t Youssef : �Encore une fois, ils prennent les Alg�riens et Alg�riennes pour des ignorants totalement immatures sur des r�flexions qui engagent l'avenir du pays et de sa soci�t�. Nos d�cideurs politiques ont-ils pris conscience des cons�quences des choix qui engagent la sant� et l'ind�pendance technologique de la r�gion ? Les Etats-Unis ont besoin de faire leurs exp�riences dangereuses hors de leur sol afin de ne pas compromettre leur s�curit�. L'Alg�rie n'a pas besoin de ce type de ressource �nerg�tique, puisqu'elle poss�de gratuitement et de fa�on �ternelle le solaire, et � moyen terme le gaz et le p�trole. A charge aux citoyens du pays de se r�veiller et de se former sur la conscience �cologique et de mod�rer leur consommation de choses futiles inutiles. L'Alg�rien de 2012 n�est pas celui de 1962. Notre Sahara risque vraiment d��tre un vrai d�sert de mort et de laideur. Le monde entier r�ve de visiter des espaces propres et naturels que sont les d�serts, et nous avons un des plus beaux de ces espaces, respectons-le pour l�humanit� de demain.�
Ali Amach : �Le proc�d� utilis� est la fracturation hydraulique, cela va engendrer un grave probl�me sur la sant� publique d� � la pollution de l�air par le m�thane et par les produits toxiques utilis�s dans ce proc�d�. En plus, l'Alg�rie a un grand retard � rattraper sur le plan de l'environnement. Alors laissez tomber SVP.�
Karim Benalla : �Pour dire non � ceux qui, ayant pour credo secret �apr�s nous le d�luge� et s'accrochant �perdument � la p�rennit� de la rente, leur rente, ne se soucieront jamais du devenir de l'Alg�rie et encore moins de celui des g�n�rations futures.�
Mossadek Salem : �Il est prouv� que les m�faits de cette technique ont �t� bien �tablis pour la nappe phr�atique et l'environnement. Elle est d�ailleurs interdite en Europe et aux Etats- Unis (le Congr�s s�y oppose fermement). Le pompage du gaz de fa�on abusive ne suffit-il pas � satisfaire les app�tits ?�
Lotfi Ferhat : �Afin d'�viter une catastrophe �cologique dans mon pays. Il y a le vent, le soleil, etc. pas besoin de gaz de schiste sinon on aura du gaz mais on mourra de soif et de maladies. Y en a marre de la course � l�argent � n�importe quel prix et au d�triment de la sant� des gens. L�eau, c�est la vie. Je pr�f�re avoir de l�eau et �clairer � la bougie.�
Lotfi Salem : �Pour �viter le plus grand d�sastre �cologique que l'Afrique aura � conna�tre.�
A. Bela�di : �L'avenir de nos enfants est en jeu. Nous avons suffisamment de gaz et de p�trole pour maintenant et l'avenir lointain.�
Rashid Messoudi : �Contre l'exploitation non rationnelle et non strat�gique des ressources min�rales de l'Alg�rie.�
Amel Benkhoucha : �Eau=Vie.�
Karima Rokoba : �Car il est important de pr�server les g�n�rations futures !�
Semch-Eddine Hamaimi : �Convaincu de votre th�se �tant donn� que je suis ing�nieur hydraulicien.�
Amel Madoui : �Non � l'exploitation du gaz de schiste.�
Axel Keba�li : �Je suis un enfant et je veux vivre dans un monde propre.�
Somia Rahmoun : �Arr�tons de faire n'importe quoi. Pensons � l'environnement. �
Fabienne Herbillon : �Pour une plan�te vivable.�
Mohammed Rahmoun : �Non au gaz de schiste. Oui � l��nergie solaire.�
Za�ma Bent : �NON au projet d'exploitation des gaz de schiste.�
Kateb Nedjma : �Je ne suis pas d'accord.� Maryvonne Leray : �D�truire la terre sans savoir comment la r�parer est une faute grave vis-�-vis de l'humanit�... �
Karima Belgacemi : �Je signe car l'eau utilis�e pour extraire ce gaz est et reste pr�cieuse. On doit la pr�server pour les g�n�rations futures. On n�a pas besoin de l'argent qui nous vient de la vente de ce gaz, nous pouvons d�velopper l'�conomie sans l'exploitation de ce gaz.�



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/09/22/article.php?sid=139403&cid=2